Développement : le Royaume-Uni veut être le premier investisseur du G7 en Afrique d’ici à 2022

Lundi 15 Octobre 2018 - 12:07

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Le pays va sortir définitivement de l’Union européenne en mars 2019 et entend concentrer ses investissements privés dans les pays en développement.

Le secrétaire d’Etat au Développement international du Royaume-Uni, Penny Mordaunt, a confirmé que son pays va augmenter ses investissements privés dans les pays en développement. C’était lors d’un discours sur la politique de développement. Penny Mordaunt pense que les investissements du secteur privé sont le seul moyen d’atteindre les objectifs de développement durable, au nombre de dix-sept, parmi lesquels la santé, l’éducation, l’environnement dont le coût annuel est évalué deux mille milliards d’euros.

Des initiatives privées seront mises en place après le Brexit. Elles visent à « tirer parti des fantastiques opportunités en Asie et en Afrique », précise Penny Mordaunt. Les bénéfices engrangés seront réinvestis dans le comité d’aide au développement. Ces profits pourront aider à atteindre l’objectif de 0,7% de revenu national brut recommandé par l’Organisation de coopération et de développement économiques.

La priorité des investissements privés britanniques ira aux pays membres du Commonwealth. D’ailleurs, la Commonwealth Development Corporation a vu son budget passer de deux milliards à sept milliards d’euros. A ce titre, la Première ministre Theresa May va organiser, en 2019, un sommet sur l’investissement en Afrique. Lors de sa récente tournée africaine, elle avait indiqué que son pays deviendrait le premier investisseur du G7 en Afrique d’ici à 2022.

Noël Ndong

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