Développement: les Etats africains exhortés à plus de transparence dans la gestion de leur économieMercredi 23 Mai 2018 - 15:00 L'invitation a été lancée, le 22 mai, par l'émir de l'Etat de Kano, Sanussi II, ancien gouverneur de la banque centrale du Nigeria, lors d’une réunion préparatoire des assemblées annuelles 2018 de la Banque africaine de développement (BAD), portant sur la gouvernance et la coopération technologique Afrique-Corée. La rencontre préparatoire de haut niveau a été co-animée par plusieurs ministres africains, en présence du président de la BAD, Akinwumi Adesina, la veille de l'ouverture ce 23 mai des assemblées annuelles 2018 de la BAD en Corée. L’émir de Kano a fait savoir aux participants qu’en dehors de la mauvaise gestion, l'Afrique a aussi l’épineux problème de corruption qui est à résoudre, parce qu’il constitue un véritable frein au développement du continent. « Il est donc urgent d’améliorer la transparence dans nos États car, celle-ci est clairement liée à la bonne gouvernance », a-t-il affirmé. Sanussi II a martelé que la meilleure manière de lutter contre la corruption en Afrique, c’est de commencer à reconnaître que ce fléau existe. Des retombées positives pour le développement Pour sa part, le ministre érythréen des Finances, Berhane Habtemariam, a réitéré l’adhésion totale de son pays à la lutte contre la corruption et les efforts d’assainissement de l’économie engagée par son gouvernement, en dépit du contexte marqué par près de vingt ans de guerre. « Nous avons un système fiscal simple en Érythrée. Nous n’avons pas de taxe sur la valeur ajoutée. Par contre, nous avons des taxes sur les ventes et les services », a-t-il ajouté. Pour le représentant de l’Etat angolais, Aia-Eza Nacilla Gomes Da Silva, outre le défi de la transparence, son pays a de son côté relevé le défi spécifique aux économies qui ont longtemps misé sur l’exportation des matières premières. D’autant plus, son pays a négligé l’économie non pétrolière pendant de nombreuses années. « La transparence a toujours été un problème, un défi majeur pour nous en Angola. Mais, le gouvernement s’efforce maintenant à changer la perception d’un Angola corrompu », a précisé le secrétaire d’État angolais au Budget, Aia-Eza Nacilla Gomes Da Silva. Ationner d’autres leviers de la transformation
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