DGDA : l’intersyndicale veille à la paix sociale

Samedi 30 Juillet 2016 - 19:45

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L’intersyndicale de la Direction générale des douanes et accises –DGDA-, (ex-Office des douanes et accises -Ofida-) veille à la paix sociale dans cette entreprise de l’État, en dépit des zizanies que tenterait d’apporter en son sein l’ancien président de la Délégation syndicale de la DGDA, Kabeya Lubamba, apprend-on.

Ce qu’on qualifie de dossier Lubamba défraie la chronique, depuis 2005, à l’intersyndicale de cette entreprise, étant une sorte de menace de la paix sociale. En effet, élu en 1998 pour un mandat qui courrait jusqu’en 2001, l’ancien président de délégation syndicale de la DGDA avait prolongé son mandat jusqu’en 2005. En mars 2005, l’ex-Ofida avait convoqué, sur la base des textes réglementaires, la réunion consultative regroupant la délégation syndicale sortante et les organisations représentées de l’ex-Ofida, ainsi que la Délégation syndicale nationale. Et des élections syndicales avaient été ensuite organisées sur toute l’étendue du pays. En juin 2016, un nouveau bureau de la Délégation syndicale avait été élue, installée et présidée par Nsungami Nlandu.

En août de la même année 2005, c'était l’entrée en fonction d’un nouveau comité de gestion à la DGDA, alors Ofida, dirigé par Déo Rugwiza Magera. Et ce dernier avait reçu en audience l’ancien président de la délégation syndicale Lubamba Kabeya qui lui avait formulé des doléances, parmi lesquelles l’annulation des élections syndicales. En toute sagesse, Deo Rugwiza s’est référé au ministre du Travail et de la Prévoyance sociale afin d’être fixé sur cette question. Et le ministre du Travail de l’époque, Balamage N’Kolo, avait été formel : « Pour le ministère du Travail et Prévoyance sociale, les élections syndicales de l’année 2005 à l’Ofida se sont déroulées, rapport en a été fait et la nouvelle délégation syndicale élue a été installée le 23 juin 2005. La paix sociale règne dans l’entreprise, il n’est pas question de reprendre les élections ».

N’étant plus délégué syndical, avait indiqué l’intersyndicale de la DGDA au cours d’une conférence de presse, Kabeya Lubamba avait déserté son lieu d’affectation, la Direction provinciale de Kinshasa est de DGDA. Après des lettres de mise en demeure en décembre 2005, un procès-verbal de désertion lui avait été adressé en juillet 2006 et il a été licencié sans préavis de la DGDA. Mais en août 2008, Kabeya Lubamba avait invité les travailleurs des entreprises et établissement de toute nature et de l’administration publique à prendre part à une cérémonie de sa réhabilitation par le Parquet général de la République près la Cour suprême de justice comme président de la délégation syndicale de la DGDA.

Dénonçant l’«usurpation des titres et fonctions et, surtout, l’incivisme avéré » de la part de Lubamba Kabeya, l’Intersyndicale avait considéré « qu’il est aberrant de multiplier des œuvres visant à installer à la DGDA un président de la Délégation syndicale nationale qui ne fait plus partie de ses effectifs depuis environs six ans… ». Pour l’organisation syndicale de cette société commerciale étatique, le gouvernement de la République doit faire œuvre utile en appuyant les actions entreprises par le management de la DGDA, des actions qui ont permis, avec la paix sociale, de mobiliser plus d’un milliard de dollars américains en 2011; des performances enregistrées depuis l’arrivée de Deo Rugwiza à la tête de cette société très active dans l’approvisionnement du Trésor public.

Martin Enyimo

Légendes et crédits photo : 

Deo Rugwiza, directeur général de la DGDA

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