Dialogue politique : l’opposition appelle à la libération des compatriotes détenus dans des prisons

Vendredi 12 Août 2016 - 20:15

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Dans deux déclarations rendues publiques le 12 août à Brazzaville, l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) et la composante J3M du général Jean-Marie Michel Mokoko ont de nouveau appelé le pouvoir en place à la libération de tous les compatriotes détenus à la Maison d’arrêt ou ailleurs ainsi qu’à la tenue d’un dialogue inclusif sous l’égide de la communauté internationale.

 

« Dans un esprit de réconciliation républicaine, l’IDC exige du pouvoir de Brazzaville, de saisir la symbolique forte de la fête de l’indépendance nationale pour libérer sans autre forme de procès, le candidat à l’élection présidentielle Jean-Marie Michel Mokoko et tous les dirigeants de l’opposition et autres compatriotes détenus à la Maison d’arrêt ou ailleurs. De même l’IDC exige du pouvoir, la levée de l’Etat de siège illégal dans le département du Pool, ainsi que la levée de l’interdiction de libre circulation des dirigeants de l’opposition », a déclaré par exemple le président par intérim de l’IDC René Serge Blanchard Oba, faisant l’analyse de la situation politique nationale.

Cette plateforme politique a aussi regretté le fait que depuis le référendum du 25 Octobre 2015, et la mise en place de la nouvelle République, le climat sociopolitique reste marqué par la pratique brutale des arrestations, des intimidations et des enlèvements des militants et sympathisants de l’opposition. Elle a également marqué sa préoccupation au plus haut degré sur la situation du département du Pool où l’on dénombre des citoyens en errance dans les forêts.

Dans une autre déclaration dite « Déclaration de la composante J3M », le général Jean-Marie Michel Mokoko a, par la voix du président du PSDC Clément Mierassa, appelé le pouvoir à la tenue d’un dialogue inclusif sous l’égide de la communauté internationale.

Pour le général Jean-Marie Michel Mokoko, les forces politiques et sociales, quelles que soient leurs obédiences, doivent s’engager dans la promotion des valeurs de démocratie pluraliste pour désormais garantir une alternance politique apaisée par l’instauration d’une gouvernance électorale juste et transparente, afin de faire amorcer la construction d’un véritable Etat de droit.

Ce dialogue, pense le général Jean-Marie Michel Mokoko, doit permettre d’opérer une rupture irréversible avec les systèmes politiques anciens, rupture entendue et définie comme l’adoption des valeurs morales, éthiques, politiques et managériales auxquelles toutes les forces politiques doivent souscrire.

Jean-Marie Michel Mokoko pense qu’un tel dialogue impose à tous de vaincre toutes les peurs qui nous rendent esclaves d’un système culturel dont la valeur dominante est la suspicion afin de permettre une véritable réconciliation. Il est cependant persuadé que ce dialogue ne donnera des résultats à la hauteur des attentes des parties prenantes et des populations que s’il est sous l’égide de la communauté internationale.

 Le général Jean-Marie Michel Mokoko a enfin appelé les Congolais à ne pas avoir peur et à s’organiser dans le respect des lois et règlements de la République pour poursuivre le « combat » jusqu’à la victoire.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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