Disparition de Kofi Annan : l’Acap salue la mémoire de l’ancien secrétaire général des Nations unies

Messager de paix des Nations unies depuis 1986, année internationale de la paix, l’Association congolaise d'amitié entre les peuples (Acap) a adressé ses vives condoléances au secrétariat général de l’ONU, à la famille de Kofi Annan ainsi qu’à la société civile du Ghana. « L’illustre disparu, dans son actif, n’a pas laissé en vain notre pays, la République du Congo pendant la triste situation de guerre civile qu’il a connue de 1997 à 1999, quand l’Acap et la société civile congolaise étaient de mèche avec l’armée nationale pour le retour de la paix au Congo », se souvient encore Vital Balla.

En effet, selon le président de l’Acap, une des plus anciennes organisations de la société civile congolaise, Kofi Annan avait effectué le déplacement de Brazzaville pour participer à la cérémonie symbolique de fin de guerre. « Une cérémonie marquée par l’incinération des armes de guerre sur le boulevard des armées, devenu boulevard Alfred-Raoul », a-t-il rappelé.

Né au Ghana en 1938, Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU (1997-2007), était le premier patron de cette organisation issue de l'Afrique subsaharienne depuis sa création en 1945. Passé par des universités ghanéenne, américaine et suisse, il avait commencé sa vie professionnelle à l'Organisation mondiale de la santé en 1962 et a ensuite effectué toute sa carrière au sein des agences de l'ONU. Après son départ de cette organisation, il avait profité de sa notoriété et de son carnet d'adresses pour défendre la liberté d'expression, la révolution verte en agronomie et la lutte contre la torture.