Distinction : 7 écrivains congolais décernés d’un prix littéraire international

Lundi 27 Juillet 2020 - 16:46

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Les sept écrivains congolais ont été décernés sous le label international Winners, Franck Palmers, Purity Age et associés, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu, le 25 juillet au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville.

Le Prix littéraire international Johannh Brand, ouvert aux écrivains des cinq continents, a été décerné à sept écrivains congolais considérés par le comité d’organisation comme des valeurs incontestables de la littérature. Ces écrivains ont répondu aux critères exigés, dont le principal est la soumission d’une œuvre littéraire remarquable et originale contribuant à l’instauration d’un monde meilleur.

Le prix littéraire international Johannh Brand a été décernés à : Mukala Kadima-Nzuji (Pr des universités, écrivain, critique littéraire) pour son œuvre romanesque La chorale des mouches et son recueil poétique Redire les mots anciens ;

Bienvenu Boudimbou (Pr, maître de conférences CAMES en sciences de l’information et de la communication, essayiste) pour ses essais La parole de l’Autre dans la rumba congolaise et Ça c’est Brazza !

Ramsès Bongolo (écrivain, critique littéraire, éditeur, animateur radio, musicien) pour ses œuvres Opération Barracuda et Les maitres de la nuit ;

Roger-Patrice Mokoko (écrivain, chargé de cours à l’École normale supérieure de l’Université Marien Ngouabi, Dr en sciences de l’éducation de l’ULB à Bruxelles et de l’UQAM à Montréal, expert en pédagogie universitaire) pour son essai Mossaka et son histoire (de 1885 à 1965) ;

David Gomez Dimixson (écrivain, critique littéraire, compositeur gospel) pour son recueil de poèmes Nous sommes en guerre ;

Alima Madina (écrivaine, inspectrice de lycée, Pr de philosophie à l’École militaire préparatoire général Leclerc) pour son recueil de nouvelles La voix d’une femme qui espère ;

Julien Makaya Ndjoundou (écrivain, Dr en psychologie) pour son œuvre romanesque La saison des perversions.

Le Pr Kadima Mukala-Nzuji a dit ce à quoi il a été sensible au cours de cette cérémonie, ce sont les trois moments. Le premier étant la lecture des poèmes de Johannh Brand (qui a utilisé les mots et les images qui ne sont pas de son âge …)  Le deuxième moment, est celui du défilé de mode qui a célébré la féminité (la mise en valeur de la femme, ses qualités) et l’africanité avec l’utilisation du raphia qui a été abondamment utilisé. Le troisième moment, celui de la remise des prix. « Le prix est une manière de reconnaissance de l’autre, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Il faut avoir beaucoup de modestie pour reconnaître la valeur de l’autre. Ce prix m’a profondément touché », a-t-il déclaré.

Qui est Johannh Brand ?

A l’état civil, Johannh Diamant Josephson Neman Brand, dit Johannh Brand, est né le 25 juillet 2009, atteint d’un néphroblastome (cancer de rein droit) en août 2010. Johannh Brand a tiré sa révérence le 3 juin 2016 dans sa septième année. Il poursuivait brillamment ses études au CE. Elève au groupe scolaire depuis la garderie, malgré la maladie, de fréquentes hospitalisations, et une évacuation sanitaire à Dakar au Sénégal, il a eu une moyenne de 18, 22 au test d’admission au CP.

Génie précoce, Johannh Brand a laissé un ouvrage littéraire et de nombreux tableaux pour la postérité. Il s’est affirmé dès son enfance comme artiste. Il a fait vibrer la corde humaniste dans ses œuvres littéraires. Par ailleurs, fils des terres koongo, Johannh Brand est originaire de Boko dans le département du Pool au sud de la République du Congo. Il apprenait déjà l’anglais et choisit librement d’apprendre le koongo pour affiner son plurilinguisme.

Notons que le label international Winners, Franck Palmers, Purity Age et associés dont la devise est « De ta plume forge la paix, de ton encre façonne l’avenir ». Pour les géniteurs de ce prix, Guy Christel Brand et Winner Dimixson Perfection (PDG du groupe Purity Age), le choix des éditions Alliance Koongo se justifie par la disponibilité desdites éditions d’œuvrer pour le rayonnement de la littérature congolaise. La cérémonie a été agrémentée par un défilé de mode.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Les récipiendaires posant avec l'organisatrice et le directeur du CCR (crédit photo/ ADIAC)

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