Diversification de l’économie : le Pade propose la création d’une école de transformation du cacao

Mardi 16 Septembre 2014 - 11:45

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Afin de résoudre le problème de la main d’œuvre qualifiée et améliorer la contribution des filières vivrières dans le Produit intérieur brut (PIB), le Projet d’appui à la diversification de l’économie (Pade), propose notamment la création d’une école technique sur la transformation du cacao.

La recommandation a été formulée à l’actif du ministère de l’Agriculture et de l’élevage représenté par son directeur de cabinet, Jean Fulgence Mouangou, lors de la présentation du rapport provisoire d’une étude réalisée par le cabinet Sopex, sur les perspectives d’investissement et l’amélioration des filières vivrières au Congo.

Avant sa validation par le ministère de tutelle, le Pade propose  que l’on intègre dans ce document, le volet étude de faisabilité, les éléments d’attractivité des gains de production puis, inscrire dans le développement de la filière cacao, les aspects de lutte contre la déforestation et le changement climatique.

Les opportunités d’investissements de ladite filière devraient également ressortir, avant de compléter le plan d’action par une matrice d’intervention en termes de financements.

S’agissant des recommandations formulées en vue du développement du secteur agricole en général, le Pade souhaite que le ministère concerné, réhabilite les stations pilotes existantes et crée des structures de relais. La redynamisation de la recherche agricole puis l’amélioration du dispositif de production de semences améliorées, contribueront également à  l’émergence de ce secteur.

Cependant, pour développer l’agrobusiness et limiter les importations, il est souhaitable d’actualiser la cartographie des sols, en prenant en compte le volet mécanisation.

Notons que cette étude supplémentaire obéit à la stratégie du Pade qui consiste entre autres, à accumuler le maximum d’information et de données pour la promotion des investissements dans les secteurs hors pétrole, en vue  d’augmenter de 5% à 10%, la contribution du secteur privé au PIB.

 

 

 

 

Lopelle Mboussa Gassia