Division 1 : la Linafoot homologue le résultat du match interrompu entre V.Club et Shark XI

La Ligue nationale de football (Linafoot) a homologué, le lundi 5 octobre 2015, le résultat du match ayant opposé, le samedi 3 octobre au stade Tata Raphaël, la formation de Shark XI FC à As V.Club. Cette rencontre comptant pour la troisième journée du championnat national –Division 1- a été interrompue à trois minutes de la fin de la partie, à cause des troubles survenus au stade, alors que le résultat était de zéro but partout.

Selon les règlements actuels de la Division, un match arrêté peut être rejoué en entièreté. La partie continuera quarante-huit heures plus tard uniquement avec les minutes qui restaient à jouer. Cette clause a été appliquée s'agissant du match entre Dragons/Bilima et Shark XI FC lors de la première journée. Une tempête de vent avait empêché la bonne continuité de la partie alors qu’on jouait la 62^e minute. La partie a repris quelques heures plus tard, juste pour les minutes restantes.

Mais pour le match entre Shark XI FC et V.Club, l’on s’attendait à des sanctions venant de la Linafoot. Ceci, parce que le match s’est terminé en queue de poisson et que les policiers avaient balancé des grenades lacrymogènes dans les tribunes latérales et d’honneur du stade Tata Raphaël. L'acte avait poussé les supporters à envahir la zone neutre et l’aire de jeu afin de se protéger. Mais dans un communiqué de la Linafoot, publié le lundi 5 octobre, on peut lire : «Le comité de gestion de la Linafoot, après analyse et examen du match n°13 de la journée ayant opposé le Shark XI FC à l’As Vclub le samedi 3 octobre 2015 au stade Tata Raphaël arrêté à la 87’ pour un cas de force majeure, a pris la résolution d’homologuer le résultat pour épargner, à toutes les parties concernées des dépenses supplémentaires liées à l’organisation».

La Linafoot a considéré les règlements de la Fifa et l’article 205 des règlements généraux sportifs de la RDC, évoquant respectivement le match arrêté pour cas de force majeure et la compétence du pouvoir organisateur pour expliquer sa décision.