Douanes et droits indirects : le directeur général insiste sur la bonne collaboration avec les opérateurs économiques

Samedi 30 Mars 2019 - 12:45

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« Sans importateurs, il n’y a pas d’importations et sans importations, il n’y pas des recettes douanières », a rappelé Guénolé Mbongo Koumou, le 29 mars, à l’occasion d’une séance de  travail  avec les hommes d'affaires et ses administrés des départements du Kouilou et de Pointe-Noire.    

Le directeur général des Douanes et droits indirects a signifié, à l'occasion de la rencontre, que l’économie congolaise est en difficulté et  l’Etat est à la recherche des ressources  en  vue de financer son budget. Le ministère des Finances, en général, et les douanes, en particulier, ont pour mission de mobiliser les recettes en vue de  permettre à  l’Etat d’avoir les moyens de faire face aux  dépenses publiques. À ce titre, l’administration des douanes  évoluant aux frontières, a-t-il instruit, doit jouer un rôle déterminant dans ce processus, parce qu'elle est en contact direct avec les investisseurs.

Aussi, a-t-il poursuivi, un investisseur a besoin d'un climat d'affaires propice avant d’arriver au Congo et, pour ce faire, il ne doit pas être confronté à  trop de tracasseries de dédouanement au Port de Pointe-Noire, par exemple. Guénolé Mbongo Koumou a, en outre, dénoncé  les antivaleurs au niveau de l’administration douanière, responsables de divers maux et d’une parafiscalité qu’il convient de maîtriser rapidement.

«Sans importateurs, il n’y a pas d’importations et sans importations, il n’y pas des recettes douanières. Nous avons besoin de garantir les opérateurs économiques à travers un environnement des affaires propice à l’investissement en vue d’en attirer d’autres. Le classement Doing business du Congo témoigne les  difficultés évoquées par les opérateurs économiques au port de Pointe-Noire, ces difficultés rendent moins compétitif ce port », a-t-il indiqué.

Le directeur général des Douanes et des droits indirects en a profité pour attirer l’attention des douaniers évoluant dans les départements du Kouilou et de Pointe-Noire sur ces comportements déviants, responsables d’antivaleurs.

Pour leur part, les opérateurs économiques ont souligné les difficultés  rencontrées qui ne leur permettent pas de mieux exercer leur travail, notamment la concurrence déloyale occasionnée par la porosité des frontières, le retard dans le traitement des dossiers de dédouanement, le coût élevé des taxes, le manque des devises dans les banques, les difficultés d’obtention des taxes au niveau du guichet unique des opérations transfrontalières, l’excès des contrôles douaniers et autres.

 En plus des échanges avec les opérateurs économiques et les douaniers, Guénolé Mbongo Koumou a rencontré les préfets de Pointe-Noire et du Kouilou, les responsables du port autonome, des sociétés Coraf et Ilogs, le commandement de la zone militaire de défense n°1 et le personnel en poste à la frontière de Tchiamba-Nzassi.      

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le directeur général des Douanes et des droits indirects lors de sa visite à Tchiamba-Nzassi, frontalier avec l'Angola / Adiac

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