Droits de l’Homme : chaque nation appelée à respecter ses obligations internationales

Mercredi 28 Septembre 2016 - 18:45

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Veiller au respect par chaque État de ses obligations internationales contenues dans différents instruments  relatifs aux droits de l'Homme, est l'un des sujets à l'ordre du jour de deux ateliers consécutifs de formation organisés du 27 au 30 septembre à Brazzaville par le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones.

 

 

Les travaux de cet atelier ont été ouverts par le directeur de cabinet du ministre de la Justice, François Kipoutou, en présence du directeur du Centre des Nations unies pour les droits de l’Homme et de la démocratie en Afrique centrale, Ahowanou Agbessi.

Pendant quatre jours, explique François Kipoutou, ce premier atelier permettra aux participants de passer en revue les mécanismes internationaux et régionaux de promotion et de protection des droits de l’homme. Ils feront également le point  des ratifications par le Congo de ces instruments et dispositifs de mise en œuvre au plan national. Ils vérifieront l’efficacité de la commission nationale des droits de l’homme dans son action de promotion et des autorités locales en faveur de ces droits.

Le deuxième atelier, poursuit-il, permet à ces derniers de s’approprier des mécanismes d’évaluation par les pairs, qui n’est que l’Examen périodique universel (EPU). « Cet atelier vise l’amélioration dans chacun des 193 Etats membres des Nations unies et, mesure en particulier, le respect par chaque État de ses obligations internationales contenues dans différents instruments : la charte des Nations unies, la déclaration universelle des droits de l’homme, les instruments des droits de l’homme dont l’Etat fait partie et le droit international humanitaire applicable », a-t-il indiqué.   

Outre ces ateliers, les enseignements sont basés sur la place des droits de l’homme dans les Objectifs du développement durable, la typologie et classification thématique des recommandations de l’EPU et perspectives de mise en œuvre et bien d’autres. Les discussions en travaux de groupe ont porté sur différentes communications.  

Le directeur du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et de la démocratie en Afrique centrale, Ahowanou Agbessi, a expliqué que le Congo est l’un des rares pays à avoir une loi sur la protection des droits des peuples autochtones.

Il a par ailleurs fait un plaidoyer pour les droits et la protection des droits de l’homme avant d’inviter la société civile, le secteur privé et d'autres institutions nationales œuvrant dans la promotion des droits de l’homme à redoubler d’efforts pour être de véritables acteurs de la promotion et de la protection. Il a aussi appelé les participants à se mettre ensemble avec le gouvernement afin que d’ici à 2030 le Congo soit parmi les pays dont les droits sont véritablement respectés. 

   

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

photo de famille avec le directeur de cabinet après l'ouverture de la formation (adiac)

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