Droits de l’homme : une forte participation de la société civile sollicitée

Lundi 9 Décembre 2019 - 17:15

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En prélude à la célébration, ce 10 décembre, du  soixante-et-onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme,  le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Gabriel Valère Eteka-Yemet, a révélé, le 9 décembre à Brazzaville, l'intention de son institution de mettre en place une plate-forme commune de défense de ces droits, en impliquant les organisations non gouvernementales du domaine.

La nouvelle plate-forme CNDH/société civile permettra aux deux institutions de mutualiser les efforts face à la  protection des droits de l’homme au Congo. «Nous pouvons lire, à travers l’immensité des tâches à accomplir dans notre œuvre commune future, la coïncidence des objectifs des associations et ONG de défense des droits de l’homme avec les missions de la Commission nationale des droits de l’homme », a signifié le président de la CNDH.

Pour l’occasion, Gabriel Valère Eteka-Yemet a rappelé que son institution est un organe de suivi de la promotion et de la protection des droits de l’homme et constitue un espace de consultation, de dialogue entre les citoyens, les pouvoirs publics et la société civile.

Pour sa part, le secrétaire du Conseil consultatif de la société civile, Céphas Germain Ewangui,  a estimé que cette journée est l’occasion de penser aux victimes  de toutes formes de violations des droits de l’homme.  «Cette rencontre met en synergie les organisations de la société civile qui, au jour le jour, se battent en faveur de la promotion et la protection des droits de l’homme », a-t-il souligné, tout en ajoutant que cette rencontre est l’opportunité de réfléchir aux stratégies possibles visant à conjuguer les efforts pour amener le Congo à faire davantage de progrès en ce qui concerne l’accès entier de la population à ses droits qui se veulent indivisibles, indissociables, interdépendants et universels.

Le thème retenu pour la célébration de cette journée est « La jeunesse se bat pour les droits de l’homme ». Au-delà, les débats se sont articulés autour de plusieurs autres thématiques, à savoir « La Déclaration universelle des droits de l’homme : 71 ans après » ; « Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes » ; « Population autochtone et droits de l’homme : problématique et enjeux » ; « Migration et apatridie »;

Par ailleurs, la  représentante de la jeunesse de la société civile, Nephtali Ibenga, a signifié que la jeunesse congolaise n’aspire qu’à vivre dans la paix, la quiétude et dans un environnement permettant son épanouissement intégral. « La jeunesse se bat et doit se battre pour le droits de l’homme parce que sans les droits de l’homme, la vie en  société devient une jungle où les forts ou ceux qui se considèrent comme tels se permettent tout et les plus faibles sont réduits à rien, à l’humiliation, au déni, aux frustrations », a- t-elle fait savoir.

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille/Adiac

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