Droits humains : l’UDLC condamne l’esclavage des migrants africains en Libye

Jeudi 23 Novembre 2017 - 15:15

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Dans une déclaration rendue publique, le 22 novembre à Brazzaville, la formation politique que dirige le sénateur Gaspard Kaya-Magane, a condamné, avec la dernière énergie, la vente des migrants africains noirs comme esclaves en Libye.

Suite à l’information persistante sur le traitement inhumain, déshonorant et inadmissible des migrants d’Afrique noire en Libye, a déclaré Kaya-Magane, l’Union des démocrates et libéraux du Congo (UDLC) critique ces actes qui bafouent les droits et libertés fondamentales de l’homme.

« A cet effet, notre parti lance un vibrant appel aux chefs d’Etat africains ainsi qu’au président de la Commission de l’Union africaine afin de mettre fin immédiatement au calvaire vécu par les migrants d’Afrique noire en Libye », a-t-il indiqué.

Rappelons que ces actes, d’une époque révolue, ont suscité la réaction du secrétaire général des Nations unies. Antonio Guterres s’est dit très horrifié par les révélations récentes de l’existence d’un marché aux esclaves en Libye, estimant que cela pourrait constituer un crime contre l’humanité.

« Je suis horrifié par les reportages et les séquences vidéos montrant des migrants africains vendus comme esclaves en Libye. J’abhorre ces actes épouvantables et j’appelle toutes les autorités compétentes à enquêter, sans délai, sur ces activités. J’appelle également les autorités compétentes à traduire les auteurs de ces faits en justice. J’ai demandé aux acteurs compétents des Nations unies de travailler activement sur cette problématique », a martelé Antonio Guerres.

Même réaction de la part du président de la République française, Emmanuel Macron, relevant « la dénonciation sans appel par la France » et il faut, selon lui, que « l’on puisse aller beaucoup plus loin pour démanteler les réseaux de trafiquants ».

 

 

 

  

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Gasoard Kaya-Magane rendant publique la déclaration

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