Elimination de la pauvreté et des inégalités sociales : Daniel Ngassiki organisera une conférence publique sur le sujet en mars

Mercredi 22 Février 2017 - 13:30

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L’ancien secrétaire général de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Daniel Ngassiki, vient de mettre sur le marché  du livre, un ouvrage intitulé : « l’Economie aux canons de l’infinitive inclusive ».  À travers ce livre, l’économiste-banquier pense que l’élimination de la pauvreté et des inégalités sociales passe par l’introduction de l’Etat en bourse. Interview.

 

Les Dépêches de Brazzaville : Après la cérémonie de dédicaces de votre ouvrage précité en novembre 2016, vous envisagez d’organiser une conférence publique au cours de la deuxième quinzaine du mois de mars. Quel est le message que vous comptez apporter aux participants ?

Daniel Ngassiki :  C’est sur invitation des journaux congolais, Les Dépêches de Brazzaville et la Semaine africaine que nous allons organiser cette conférence publique, à Brazzaville, sur le thème : « L’Afrique invente l’infinitive inclusive : la richesse pour tous par l’introduction de l’Etat en bourse ». De manière précise, nous allons nous appesantir sur le miracle de la richesse pour tous sous la forme d’un jackpot universel à coût zéro pour le budget de l’Etat, c’est-à-dire un patrimoine de gros montant distribué à tous les citoyens sur le plan économique comme le bulletin de vote sur le plan politique.

LDB : L’élimination de la pauvreté et des inégalités sociales est souvent considérée comme chimérique dans la compréhension collective, puisque tout le monde se demande comment y parvenir. Quel est votre commentaire ?

D.N : Vous avez raison parce que, même dans les milieux des économistes, ces deux fléaux sont difficiles à être appréhendés par tous de la même manière. On obtient rarement le consensus sur les solutions à apporter pour en éliminer. Cependant, il faut cesser de penser que l’élimination de la pauvreté et des inégalités sociales est une fatalité. Nous avons consacré assez de temps pour imaginer les pistes en vue d’atteindre la richesse pour tous et l’élimination de la pauvreté et des inégalités sociales. Nous espérons que l’infinitive inclusive en est le remède. Ainsi, nous proposons cette problématique à la communauté économique, aux hommes politiques, à la société civile et à tous les citoyens.

LDB : Avez-vous tenu compte des situations de récession économique mondiale dans l’élaboration de votre théorie économique ?   

D.N :  Il ne faut pas se laisser dominer par la conjoncture. La pauvreté ne peut pas se régler par des solutions conjoncturelles, mais par des perspectives à long terme. Lorsqu’on se propose de résoudre un problème lié à la finance, on ne se limite pas à la conjoncture, parce que la finance n’est pas la comptabilité. En comptabilité, on voit la situation présente et on élabore des hypothèses pour apporter une solution en tenant compte de la trésorerie disponible. En finance, ce n’est pas la même méthode de raisonnement. Ici, on regarde les choses dans le long terme.

LDB : Est-ce qu’un citoyen peut se coter en bourse ?  

D.N : Ce ne sont pas les citoyens qui doivent se coter en bourse. Ce sont les entreprises. En ce qui concerne l’infinitive inclusive, il s’agit de coter l’Etat en bourse tout en considérant qu’il a pour actionnaires principaux, les citoyens, dans la perspective de créer la richesse.

LDB : Quel message comptez-vous apporter au public varié qui sera présent à la conférence publique du mois de mars ?

D.N :  Nous apporterons un message d’espoir pour dire que la question de la pauvreté et des inégalités sociales finirait par avoir une solution par l’introduction de l’Etat en bourse, en vue de la richesse de tous les citoyens.  

 

 

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Daniel Ngassiki

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