Émigration : les demandeurs ne se pressent pas pour retirer leur passeport

Samedi 14 Décembre 2013 - 14:32

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Des passeports ordinaires biométriques, établis par les services d’émigration de la direction générale de la surveillance (DGST) à des Congolais qui en ont fait la demande ne trouvent pas preneurs depuis des années

Sur la base des informations recueillies par Les Dépêches de Brazzaville, un peu plus de 354 passeports ordinaires biométriques établis en 2011 ne sont toujours pas retirés par leurs propriétaires. D’autres lots en souffrance, concernant les années 2008, 2009, 2010, 2012 et 2013, sont encore plus volumineux. À côté des bottins plus ou moins faciles à manipuler, les bureaux où sont entreposés ces documents débordent littéralement.

Pour ne pas  perdre la trace de ces précieux documents de voyage, la DGST a établi des bottins par année d’émission, dans lesquels figurent l’identité du demandeur, son numéro de passeport, son numéro de téléphone et/ou son adresse domiciliaire.

Devant cet état de chose, on peut se poser la question de savoir comment tant de gens qui se plient parfois en quatre pour obtenir un passeport traînent les pieds pour le retirer… L’attente parfois longue des carnets de passeport est peut-être en partie à l’origine de cette situation, mais le passeport ordinaire étant établi pour une validité de cinq ans, il est impératif que les bénéficiaires se les approprient.

Les autorités habilitées indiquent qu’en dépit de la mise en circulation du passeport Cémac, les détenteurs de passeports biométriques en cours de validité ne peuvent prétendre au nouveau document car la demande formulée pour l’obtenir subira un rejet automatique du système informatique d’établissement des passeports pour cause de doublon. En l’occurrence, précisent-elles, le traitement d’un dossier de demande de passeport envoyé en quarantaine est plus  long.

La rédaction