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En septembre, la Culture de paix

Dimanche 20 Septembre 2015 - 13:15

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« Nous devons profiter des 100 prochains jours pour affirmer notre solidarité avec les millions de personnes de par le monde qui sont touchées par les répercussions dévastatrices de la violence et des conflits, et échanger nos idées et nos projets pour les soutenir et leur apporter l’aide dont elles ont si cruellement besoin.  »

Cette exhortation du  Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon ne vaut-elle pas que nous nous interrogions sur nos apports respectifs réels, sur la construction ou la consolidation de la paix dans nos propres sphères en particulier et dans le monde en général ?

Nul n’est besoin de rappeler que la promotion de la paix fait partie des principaux buts de l'Organisation des Nations unies en vertu de sa Charte. Qu’est ce donc que la Culture de la paix, que l’on s’évertue à nous inculquer ?  Selon la définition des Nations unies, c’est un ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s'attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États.

L’on comprend bien ainsi pourquoi la date de la Journée internationale de la paix a été choisie pour cadrer avec la séance d’ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies, qui se tient annuellement le troisième mardi de septembre. Les Nations-Unies nous offrent une autre chance de  contribuer à la paix à travers la Journée internationale qui lui est consacrée et qui doit être observée chaque année partout dans le monde.

Déroulée chaque 21 septembre depuis 1981,  en vertu de la résolution 36/67 de l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée se veut consacrée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci. Elle est également reconnue comme une journée annuelle de non-violence et de cessez-le-feu car tous les pays et tous les peuples sont invités à respecter l'arrêt des hostilités durant sa célébration et à la commémorer avec des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées à la paix.

Avec un thème précis  cette année,  « Partenariats pour la paix – Dignité pour tous », visant à démontrer qu’il est primordial que toutes les sphères de la société travaillent ensemble pour la paix. La première Journée de la paix avait été observée en septembre 1982 et, depuis, des thèmes constructifs ont été mis en exergue à l’instar de Droit des peuples à la paix en 2014, L'éducation pour la paix en 2013, La jeunesse pour la paix et le développement en 2010, ou encore Droits de l'homme et maintien de la paix en 2008.

 

 

Les politiques menées par les Nations unies n’ont eu de cesse de prôner la paix à l’exemple de la révision des programmes d’enseignement qui promeuvent des valeurs, des comportements et des modes de vie qui vont dans le sens d’une culture de la paix tels que la résolution pacifique des conflits, le dialogue, la recherche de consensus et la non-violence.

Il est inscrit dans cette optique, la promotion par la réduction des inégalités économiques et sociales, l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire durable, la justice sociale, des solutions durables aux problèmes de la dette, l’autonomisation des femmes, des mesures spéciales pour les groupes aux besoins particuliers, la durabilité environnementale, l’accent sur la compréhension, la tolérance et la solidarité…

Alors, nous qui vantons sans cesse et à dessein les vertus de la paix, amplifions cette journée du 21 septembre qui devrait en fait être célébrée chaque jour afin que ne germent plus en nous d’idées malsaines et destructrices.

 

Ferréol Constant Patrick Gassackys

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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