Enjeux de l’heure : des opposants congolais attendus cette semaine à Johannesburg

Lundi 22 Octobre 2018 - 15:49

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Pour la deuxième fois après l’entrevue de septembre dernier, une frange d’opposants rencontrera des responsables du parti au pouvoir en Afrique du Sud pour discuter de la situation dans leur pays et des élections à venir avec, pour enjeu principal, le choix du candidat commun à la présidentielle de décembre.

À près de deux mois de la tenue des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), prévues pour le 23 décembre, l’opposition congolaise est toujours à la recherche du point d’équilibre susceptible de lui permettre d’affronter le challenge électoral avec assurance. Divisée sur plusieurs questions dont la machine à voter, soutenue par les uns et boudée par les autres, l’opposition est obligée de rechercher une cohésion en interne pour aller en bloc soudé et homogène afin d'espérer une victoire à la prochaine présidentielle. C’est dans ce cadre qu’il faut situer les différentes rencontres que multiplient ces leaders, dans le but de trouver un modus vivendi sur des questions qui les divisent.

Après Bruxelles et une première entrevue à  Johannesburg, une nouvelle rencontre est prévue en terre sud-africaine pour cette semaine. Déjà, ce  22 octobre, plusieurs opposants ont commencé à gagner l’Afrique du Sud pour participer à la réunion convoquée par les autorités de ce pays. Au nombre des partis et regroupements politiques conviés, l’on peut citer l'Union pour la démocratie et le progrès social, le Mouvement de libération du Congo, l'Union pour la nation congolaise, la plate-forme Ensemble pour le changement, la Dynamique pour l'unité d'action de l'opposition, le Nouvel élan et la Synergie électorale notre Congo. Absents du pays, le candidat indépendant Mabaya Gizi, Félix Tshisekedi, Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi seront représentés à ces discussions par leurs délégués respectifs, apprend-on.

D’après certaines indiscrétions, les échanges tourneront essentiellement autour du candidat commun qui, éventuellement, pourrait sortir à l’issue des discussions. Une chose est vraie, c’est que l'opposition est appelée à faire diligence sur ce point en s’accordant non seulement sur le choix du candidat  unique à la présidentielle mais aussi en mettant en synergie les intelligences pour dégager un programme commun à défendre et autour duquel vont se cristalliser les adhésions.  

Rappelons toutefois que cette nouvelle rencontre de Johannesburg fait suite à une précédante qui avait réuni, en septembre dernier, à Pretoria, une délégation d’opposants autour du bureau politique du Congrès national africain (ANC) au sujet du processus électoral en RDC. Les deux parties avaient convenu d’inciter le gouvernement sud-africain à s’impliquer davantage pour la tenue des élections crédibles au Congo. L'ANC a répété son souhait de voir des élections libres, justes et pacifiques se dérouler en décembre.

Alain Diasso

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