Enjeux politiques : le FCC rend hommage à Joseph Kabila

Jeudi 16 Août 2018 - 19:17

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Le comité stratégique de la plate-forme électorale de la majorité présidentielle a tenu, le 16 août, au Rotana Club de Kinshasa, une conférence de presse articulée sur trois axes majeurs, à savoir l’hommage rendu à leur autorité morale, l’entrée du pays dans une nouvelle ère de droit et le soutien de cette plate-forme à un seul candidat.

Le face-à-face avec les professionnels des médias est intervenue une semaine après le dépôt de la candidature d’Emmanuel Shadary Ramazani, choisi par le Front commun pour le Congo (FCC) pour le représenter à la présidentielle de décembre prochain. Dans son mot d’introduction, le directeur de cabinet du chef de l’État, Néhémie Mwilanya, a, au nom du comité stratégique du FCC, rendu un vibrant hommage au chef de l'État, Joseph Kabila Kabange, qu’il a qualifié de « grand homme » et de « grand Africain », pour tout ce qu'il a fait dans son pays, notamment sur le plan politique. Il a salué le leadership exemplaire incarné par Joseph Kabila, son sens élevé du patriotisme et d’homme d’État ainsi que sa promesse de respecter la Constitution. Le président de la République, a-t-il déclaré, a réinstauré la démocratie et lui en a donné un contenu : Constitution du 18 février 2006 adoptée par référendum ; installation des institutions élues et républicaines et respect des mandats reconnus par la loi fondamentale.

Néhémie Mwilanyi a, par ailleurs, relevé que lorsque Joseph Kabila accède au pouvoir, il n’existe pas un État. Il a réunifié le pays et procédé à l’installation de l’autorité de l’État. Le reste, a-t-il indiqué, n'étant qu'un exercice quotidien d'État, c'est-à-dire rebâtir, reconstruire les infrastructures de base avec, comme incidence, l'amélioration des conditions de vie de  la population. Il a relevé que toutes les institutions prévues par la Constitution ont fonctionné de 2006 jusqu'à ce jour. « Je pense également que ce qui était attendu et du reste qu'il a promis, c'était le respect des règles de jeu en ce qui concerne pratiquement le nombre de mandats présidentiels et, sur ce point, la parole du président de la République n'a pas varié depuis plusieurs années », a déclaré le directeur de cabinet du chef de l’État.

Une nouvelle ère pour la RDC

le directeur de cabinet du président de la République a, en outre, estimé que la République démocratique du Congo (RDC)  vient véritablement de basculer dans une nouvelle ère de droit. « L'heure où la démocratie doit devenir réellement un mode de vie régulé par les règles du jeu en commençant par le respect des règles suprêmes et de la Constitution du pays, et notamment le respect de toutes les lois et les autres règlements du pays », a-t-il fait remarquer. Il a rappelé que depuis le 8 août, un exemple est venu d’en haut, celui du respect de la loi fondamentale, des règles établies, ajoutant que ce respect « doit également être exigé de tous les acteurs politiques mais également de tout le peuple congolais ».  L’orateur a précisé que la communauté internationale est également interpellée sur ce sujet. « Pas de diplomatie à géométrie variable où l’exigence du respect des règles est péremptoirement évoquée pour les uns, c’est-à-dire en RDC, "le silence radio"  ailleurs » , a-t-il déclaré en substance. Et d’enchaîner : « Nous n'attendons pas de la communauté internationale qu'elle soit actrice de l'instabilité de manière directe et indirecte du pays, nous attendons plutôt qu’elle appuie les efforts des institutions établies pour plus de stabilité dans le pays ».

Soutien à un seul candidat

Tout en félicitant Shadary Emmanuel Ramazany pour avoir été choisi comme candidat du FCC à la présidentielle, l’orateur s’est dit heureux de voir qu'aujourd'hui les sociétaires de la plate-forme ont tenu parole, conformément aux objectifs majeurs qu’ils se sont fixés. Évoquant la désignation d’Emmanuel Shadari, il a révélé que ce fut un processus laborieux car le chef de l'État a rencontré individuellement les représentants de tous les regroupements politiques et associatifs pour trouver un consensus autour de cette candidature. « C'est un processus participatif qui a abouti à la désignation du candidat du Front », a-t-il indiqué tout en rassurant qu’Emmanuel Shadary bénéficiera du soutien de tous les regroupements, membres du front.

Le directeur de cabinet du chef de l’État a terminé son mot de circonstance en ces termes : « Le FCC est finalement la grande Force politique dont la structuration et l’ancrage peut rassurer notre peuple quant à son avenir et la meilleure gouvernance de ce pays ». 

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Les membres du comité stratégique du FCC lors du point de presse

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