Enseignement général : le gouvernement en pourparlers avec des industriels locaux pour la fabrication des tables-bancs

26-04-2017 17:45

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Les sociétés forestières CIB (la Congolaise industrielle de bois) et Likouala Timber sont ciblées pour résorber tant soit peu l’épineuse question de déficit en tables-bancs soit plus de 300 000 dans les différents établissements scolaires du pays

Pour faire face à cette situation qui fait souvent couler beaucoup d’encre et de salive de la  part de nombreux Congolais, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, qui séjourne dans la partie nord du pays, a échangé avec les responsables de la CIB-Olam basée à Pokola, dans le département de la Sangha. L’instruction émane, du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba. « Depuis longtemps, nous avons pris attache avec des industriels nationaux : la CIB Olam et Likouala Timber pour voir avec eux leur capacité de production pour nous permettre d’avoir des tables-bancs standardisés. Mais, le besoin est important si nous voulons avoir le même type de tables-bancs dans tous nos établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué le ministre après la visite guidée des installations de cette société.

Selon lui, l’enseignement primaire et secondaire a actuellement besoin de plus de 300 000 voire 500 000 tables-bancs. En effet, des négociations en cours avec ces deux sociétés tournent autour de leur capacité et rythme de production, le coût ainsi que les modalités de financement d’un tel projet de grande importance. Au cours de cette visite, le ministre s’est fait une idée de la qualité de ces tables-bancs standardisés. « Vous avez vu que nous leur avons envoyé des caractéristiques pour qu’ils nous fabriquent des tables-bancs standards. Nous avons vu des caractéristiques en projet sur un table-banc de l’école primaire, nous avons rediscuté de ses caractéristiques, des dimensions, des spécificités techniques, mais le problème ne se pose pas en ces termes », a poursuivi Anatole Collinet Makosso.

Appréciant la qualité du bois qui est bien travaillé, le ministre s’est, entre autres, interrogé sur la capacité de production de ces sociétés, de leurs équipements.  À cela, s’ajoute le volume de bois nécessaire dans la forêt pour passer une telle commande en l'espace de cinq à dix ans. D’après les explications des responsables de la CIB, leur société pourrait fabriquer en trois ans, au maximum deux ou trois mille tables-bancs, ce qui inquièterait le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

« Vous imaginez trois mille sur un besoin minimal de trois-cents mille tables-bancs, nous ne sommes pas encore même à 10%, mais à environ 1%.  Donc nous avons tenu à venir regarder les conditions de travail de ce partenaire. Ils nous ont montré le premier modèle qu’ils ont fait et nous allons poursuivre les discussions pour voir comment la question peut-être définitivement résolue », a conclu Anatole Collinet Makosso.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

1-Le ministre Anatole Collinet Makosso s'entretenant avec le responsable de la CIB-Olam 2- Anatole Collinet Makosso assistant au dévoilement d'un échantillon de tables-bancs à la CIB

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