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Lundi 23 Avril 2018 - 21:17

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Alors que se prépare le Sommet de Brazzaville qui verra, samedi et dimanche, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo devenir une institution bien concrète, il n'est pas inutile de rappeler à nos concitoyens qu'ils sont directement concernés par cette avancée majeure dans la lutte contre le dérèglement climatique. Si, en effet, chacun de nous, à la place qui est la sienne dans la société, ne se préoccupe pas de protéger lui-même la nature qui l'entoure, les grandes décisions prises au plus haut niveau des douze Etats présents lors de ce Sommet risquent fort de rester théoriques.

Dans le même temps où les pays du Bassin du Congo mettent en place les dispositifs qui permettront demain de mieux protéger les forêts, d'assainir les fleuves et les rivières, de sauver les tourbières, leurs citoyens doivent mettre eux-mêmes de l'ordre dans leur propre comportement ; car s'ils ne le font pas, le grand dessein qui prend corps dans cette partie du monde restera lettre morte. Il suffit pour s'en convaincre de parcourir les rues et les ruelles de nos cités où s'entassent les déchets, mais aussi de considérer l'amoncellement des plastiques et objets métalliques dans nos rivières et nos ruisseaux. Polluant l'eau, dégradant l'air, tuant les poissons comme les petits animaux et les insectes, les comportements inciviques qui conduisent à cette dégradation collective sont responsables pour une très large part du désastre qui se prépare à l'échelle planétaire.

Rappeler aux hommes, aux femmes et aux enfants qu'ils ne sont pas de simples spectateurs dans la lutte pour la protection de la nature, mais qu'ils en sont les véritables acteurs parce que vivant au plus près de cette même nature est, sans aucun doute, la meilleure façon de faire du futur Fonds bleu la meilleure des armes contre le crime écologique que commettent les humains. Et si le Sommet de Brazzaville énonce clairement cette vérité en même temps qu'il pose les bases de l'institution, son appel sera entendu sur les cinq continents, sous toutes les latitudes, dans toutes les cités petites et grandes que compte la planète.

Ne pas s'en tenir aux idées générales mais parler vrai pour l'Afrique, comme l'a écrit un jour notre propre président, en rappelant à chacun les responsabilités qui sont les siennes ferait à coup sûr de cette rencontre un évènement historique.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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