Environnement : cinquante-deux projets retenus pour l’économie bleue

Jeudi 7 Novembre 2019 - 16:15

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Les projets liés aux programmes sectoriels de l’économie bleue, validés en octobre 2017 par les ministres de l'Environnement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (Ceeac), ont été retenus par un cabinet ayant planché sur les études y afférentes.

La ministre du Tourisme et de l’environnement de la République du Congo, coordonnatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a donné l'information lors de la deuxième réunion du Comité de pilotage de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenue du 4 au 5 novembre, à Brazzaville.

D’après les résultats, 71% des projets proviennent du secteur public et 29% du secteur privé, soit un coût financier estimé à 2,5 milliards de dollars. Ce premier travail, dont les résultats sont encourageants, devrait être poursuivi en vue d’identifier d’autres projets, a souligné Arlette Soudan-Nonault.

Notons que conformément à la feuille de route de l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, l’objectif général de cette deuxième réunion du Comité de pilotage était de présenter et de valider les premiers rapports intermédiaires.

Il s’est agi spécifiquement de présenter la première version de la liste des projets, des scénarii financiers et leurs schémas de gouvernance, de valider les premiers rapports intermédiaires et de formuler des orientations ou des recommandations pour la poursuite de l’étude.

Selon le représentant du secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Honoré Tabuna, il conviendra de confirmer le passage aux actions concrètes du Fonds bleu, en vue de répondre aux attentes de financement des Etats, des entreprises, de la population et des partenaires techniques et financiers.

« Les actions concrètes et palpables sont devenues une exigence et un indicateur de performance dans le système international de développement », a-t-i indiqué, saluant en même temps le dynamisme ayant conduit à la mobilisation de plusieurs partenaires, notamment les représentations du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo et au Maroc, le Centre des compétences pour les changements climatiques et 4C Maroc, dont le rôle est déterminant dans les résultats déjà obtenus.

Intervenant à cette occasion, le représentant résident du Pnud au Congo, Maleye Diop, a déclaré que depuis la signature, en avril dernier, du protocole de création de la Commission du climat du Bassin du Congo, l’engagement de son institution comme partenaire stratégique à travers ses appuis multiformes reste un acquis incontestable pour la Commission.

« Nous osons espérer que ces efforts conjugués conduiront les pays à mieux concilier la lutte contre les changements climatiques et œuvrer au développement économique pour parvenir à une croissance inclusive durable axée sur la diversification de l’économie, le développement des partenariats gagnant-gagnant et l’amélioration des conditions de vie de la population dans les seize Etats membres », a-t-il conclu.

 

Lopelle Mboussa Gassia

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