Environnement : Eco-Oil signe sa 3e participation à la COP

Lundi 20 Novembre 2017 - 11:00

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L'entreprise congolaise oeuvrant dans l'agro-industrie a marqué une nouvelle fois sa présence au rendez-vous international sur le climat. C’est l’occasion d’établir le bilan de ses trois participations successives en 2015, 2016 et 2017.

Claude Wilfrid Etoka PDG de la société Eco-Oil Energie SA en visite sur le stand COMIFAC aux côtés de Christian Martial Poos, Yhan Akono et Hamed Ugain Kaya MikalaPour une société évoluant, à la base, dans la culture du palmier à huile, cela permet d’enrichir ses pratiques et son expertise en s’inspirant des actions déjà réussies dans d’autres zones agroécologiques du monde, s’accorde la présidence de Eco-Oil Energie SA. Le 17 novembre, devant la presse, la direction a passé en revue les grandes lignes des trois dernières COP,  en partant de celle de Paris à la plus récente à Bonn.

A chaque étape, selon le directeur général, Daniel Makita, l’entreprise s’est mise à l’écoute pour enrichir ses pratiques et développer son expertise en s’inspirant des actions déjà réussies à l’international. « Depuis, nous avons développé à notre tour la production des articles dans les normes du respect de l’environnement » a-t-il indiqué. En trois ans, des investissements ont permis la relance des usines Sangha Palm à Mokéko, dans le département de la Sangha, et Huilka à Kayes, dans celui de la Bouenza.

L’entreprise est désormais sur le marché avec des perspectives définies par segments, mais aussi avec des défis à relever pour devenir leader dans l’agro-industrie et la biodiversité. Cette volonté découle de l’interpellation du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, qui avait dit « qu’un peuple qui ne consomme pas ce qu’il produit n’est pas un peuple libre », a confié Éric Raulet, directeur du développement et des projets, désireux de trouver avec son programme « Eco + », l’incitation « gagnant-gagnant » pour le travail de la terre sur la superficie encore non cultivée au Congo.

Puisqu’il s’agit de la participation aux conférences sur l’environnement et le climat, le consultant environnementaliste, Jean Nanga Maniane, a expliqué comment la société recherchait l’obtention des certifications dans l’exploitation du palmier à huile :

« Nous participons à toutes les réunions relatives à la forêt », a confié le consultant. Et d’expliquer : « Que ce soit au niveau national ou international, nous travaillons avec la RDD, le ministère en charge des forêts, celui de l’environnement et la Banque mondiale, sans oublier l’Etat ».

Jean Nanga Manane a ajouté: « Nous avons eu également des réunions relatives à la production durable du palmier à huile en Afrique, atelier organisé par Proforest, ONG britannique. Pour notre propre exploitation de palmiers à huile, il a fallu obtenir l’adhésion du Congo à la plateforme de la production durable du palmier à huile, la signature de la Déclaration de Marrakech, celle du Mémorandum d’entente entre le Congo et l’ONG Proforest et enfin, respecter l’élaboration de onze principes nationaux de culture durable du palmier à huile au Congo .»

Quant au bilan des COP 21, 22 et 23, le consultant regrette que demeure toujours l’attente du versement des fonds.

Après trois ans du suivi des résolutions en termes de climat, la société Eco-Oil reste respectueuse des contenus et principes élaborés par les experts. Pour la COP21, l’élaboration de la déclaration de Paris : favoriser l’atténuation des gaz à effet de serre ; renforcer l’adaptation au climat actuel et rechercher les financements pour ces deux approches et questions institutionnelles.

L’objectif affiché par le groupe : « Amener toutes les usines et plantations à la certification ». Claude Wilfrid Etoka, président directeur général de la société Eco-Oil, s’est réjoui de l’implication dans la relance des plantations du palmier à huile, de l’hévéa, de l’arachide, du cacao et des agrumes. « C’est une bonne façon pour notre société de renouer avec le travail de la terre et de donner les gages d’une alternative hors pétrole dans ces moments de diversification indispensable de l’économie », a-t-il souligné.

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Claude Wilfrid Etoka, PDG de la société Eco-Oil Energie SA, en visite sur le stand Comifac aux côtés de Christian Martial Poos, Yhan Akono et Hamed Ugain Kaya Mikala Crédit photo : Marie Alfred Ngoma

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