Environnement : le WWF-Cameroun a publié un rapport faste pour l’an 2016

Samedi 13 Mai 2017 - 18:15

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Le Fonds mondial pour la nature (WWF)-Cameroun a rendu public son rapport annuel 2016 dans lequel cette organisation de conservation revient largement sur la chute de la population d'éléphants et sur le braconnage zéro comme outil de lutte contre la criminalité faunique.

 

Dès l’entame de ce rapport, Dr Hanson Njiforti, éditorialiste et directeur national du WWF-Cameroun, souligne que l’année 2016 a connu des succès et des révélations étonnantes. «…si des mesures efficaces ne sont pas prises à travers un changement robuste d'intervention stratégique, la collaboration gouvernementale, la synergie transfrontalière pour lutter contre la criminalité faunique dans les dix prochaines années, il pourrait ne plus avoir d'éléphants dans le Bassin du Congo », a affirmé Dr. Hanson Njiforti.

Il précise que dans ce rapport, Planète vivante de WWF 2016 qualifie l’ère actuelle d'« ère anthropocène », où les humains, plutôt que les forces naturelles, sont les principaux moteurs du changement planétaire. Dans ce condensé de 52 pages virtuelles, cette organisation de conservation revient largement sur la chute de la population d'éléphants et sur le braconnage zéro comme outil de lutte contre la criminalité faunique.

Le WWF révèle également que la nouvelle loi minière du Cameroun (la loi N°- 2016 / 017 du 14 décembre 2016) est une opportunité pour une exploitation durable. « Cette loi, qui remplace celle de 2001 et son amendement en 2010, a pris en considération les contributions majeures apportées par le WWF et d'autres organisations de la société civile depuis 2014 lorsque la loi a été ouverte à la révision », commente ce rapport.

De même, ce rapport relate que quelques progrès ont été réalisés. Le WWF a réussi à faciliter l'adhésion des pays du Bassin du Congo à l'initiative « TFA2020 Africa Palm Oil ». Pour argumenter son rapport, l’organisation de conservation s’appuie aussi sur la descente de l'ambassadeur d'Allemagne qui était monté à Campo Ma'an National Park, l'esprit passionnant du footballeur Albert Roger Milla et sur un projet de soutien de la société civile touchant des vies.

C’est ainsi que la fondation Cœur D'Afrique en collaboration avec le WWF-Cameroun a sensibilisé, à la faveur de la campagne baptisée « Sports for Nature », les étudiants et les fans de football aux dégâts que subit notre environnement. Dans cette manifestation d'engagement, le footballeur Albert Roger Milla a planté plus de 300 arbres dans six écoles à Yaoundé ainsi qu’autour du stade omnisport de cette ville.

L’organisation apprécie l’engagement de la Chine et des États-Unis, relatif à l’interdiction de vente d’ivoire sur le marché intérieur. Le WWF apprécie l’initiative « zéro-braconnage ». Un appel de ralliement pour tous les acteurs engagés dans la lutte contre le braconnage à agir ensemble en abordant tous les aspects de lutte anti-braconnage afin de minimiser la perte actuelle des espèces est actuellement mise en œuvre.

En outre le responsable de Communication WWF-Cameroun, Fidelis Pegue Manga, a réitéré que : « plus de 100 écogardes venant des régions du Sud, Est et Sud-Ouest ont été formés sur le respect des droits de l'homme dans l'application de la loi faunique et la lutte anti-braconnage au Cameroun. La formation était organisée par le ministère des Forêts et de la faune (MINFOF) et le Fonds mondial pour la Nature (WWF) avec l’appui financier de Polifund, mis en œuvre par la GIZ pour le compte du ministère Fédéral Allemand de la Coopération économique et du développement ».

Enfin le WWF Cameroun a rendu publique sa contribution pour la Cop 22.  « Il existe un alignement et une cohérence entre les nouveaux domaines d’action stratégique (practices) de WWF et les priorités du Cameroun adoptées dans la Contribution déterminée au niveau National (CDN). Au-delà de ses 3 niches d’intervention phares (éléphants, grands singes et forêts), WWF inscrit dans ses priorités l’agriculture et l’alimentation, l’énergie et les changements climatiques alors que la CDN concentre ses interventions sur 4 axes: verdissement (intensification, sédentarisation) de la politique agricole ; gestion durable des forêts ;  augmentation de l’offre énergétique et amélioration de l’efficacité énergétique et 25% d’énergie renouvelable dans le bouquet électrique », souligne ce rapport.

Fortuné Ibara

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