Exposition-vente: les œuvres de Baudouin Mouanda à la galerie Brazza-Art

Vendredi 8 Février 2019 - 17:15

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L’artiste présente, depuis le 25 janvier, la sélection de plus de soixante clichés de sept séries de ses photos des dix-huit dernières années, noir et blanc et en couleur, sur le thème « Bilili ya Congo ».

Baudouin Mouanda dévoile, à l’occasion de son exposition rétrospective solo, une vision ironique sur l’illusion du mariage dans la société actuelle. En effet, le mariage d’après lui n’a pas la même signification ou le même but chez toutes les femmes du monde. Pour certaines, il s’agit d’échapper à la misère sociale, pour d’autres, de mettre fin à une solitude accablante ou jouir désormais d’un certain prestige social.

« Bilili ya Congo » est une rétrospective du travail de l’artiste Baudouin Mouanda de 2000 à 2018. « Cette exposition est une belle façon pour moi de faire découvrir une partie de mon parcours à l’ensemble du public brazzavillois. En dehors des photographies, il y a un stock limité de catalogues et livres d’or. Je suis très satisfait de voir combien les œuvres plaisent aux visiteurs et s’arrachent au jour le jour », a-t-il déclaré.

Le photographe international se positionne en véritable observateur de sa société. A travers son appareil photo, il saisit des instants propices à la contemplation afin de produire des images aussi réelles qu’expressives dans l’air du temps. C’est le cas de ses œuvres portant sur « Les fantômes de la corniche », « Les séquelles de la guerre » ou « Les sapeurs de Brazzaville ».

Photographe congolais de renommée internationale, Baudoin Mouanda est membre d’Afrique in visu et du collectif génération Elili. Alors qu’il n’a que 13 ans, il fait ses premiers pas dans l’univers de la photographie au début des années 1990. Très vite, il devient chroniqueur pour quelques journaux de Brazzaville. Mais, il n’y resta pas longtemps pour se focaliser sur la fameuse actualité congolaise en 1997 : la guerre civile. De ce fait, il entame un travail de longue haleine qui déboucha sur sa première production « Les séquelles de la guerre » qui eut un front succès au plan international.

Récipiendaire de plusieurs prix, avec une belle visibilité et un travail reconnu, Baudouin enchaîne la réalisation d’autres œuvres tout aussi remarquables que son premier bébé. Aujourd’hui, l’artiste collabore avec de nombreux magazines parmi lesquels Jeune Afrique, Planète jeune, etc. Les fruits de son travail font partie de plusieurs collections internationales.

Notons que l’exposition-vente de l’artiste prendra fin en mi-mars.

Merveille Atipo (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Photo : Quelques clichés exposés

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