Fédération de judo et disciplines associées : Francis Ata Asiokarah et Aya Caloger radiés

Samedi 16 Février 2019 - 14:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Après avoir gagné la bataille juridique, les deux maitres n'attendaient  que la publication par le président du comité  de gestion du calendrier relatif à la tenue de l’assemblée générale élective.  Le 15 février, le camp de  Marien Ikama, lors d’un conseil fédéral, a décidé autrement, les excluant carrément de la fédération.

« Le conseil a décidé de la radiation avec interdiction de pratiquer le judo sur le territoire congolais, suivant l’article 100 de la Fédération congolaise de judo  et disciples associées (Fécojuda), des membres du bureau exécutif ci-après :  Francis Ata Asiokarah , premier vice-président et Aya Caloger, secrétaire général adjoint, suite à leur cas d’indiscipline considéré comme faute grave », peut-on lire dans le communiqué final de ce conseil fédéral.

Outre la radiation des « dissidents », le conseil fédéral a identifié et denoncé les maux qui minent le fonctionnement de la Fécojuda, dont  le dysfonctionnement, l’insubordination, l’absentéisme de certains membres, les faux et usages de faux,  sans oublier les  interférences de la direction générale  des Sports dans le fonctionnement de cette fédération.

Les participants  ont unanimement décidé de l’organisation, dans trois mois,  d’une assemblée générale. Ils ont aussi rejeté  la décision du ministère des Sports et de l'éducation  physique au sujet de la tenue d’une assemblée générale élective extraordinaire.  

Rappelons que le Comité de gestion  de  crise a été mis en place, le 28 mai dernier,  par le ministre des Sports et de l’éducation physique. Il est présidé par Jean Nganga, le conseiller aux Sports du ministre.

Ce comité est composé des représentants du ministère, notamment  Brice  Merlin Lepebet, directeur général des sports; Hilaire Toualani Ngouari, représentant le comité olympique. Aya Caloger, le représentant du comité de normalisation, et Marien Ikama, président de la fédération, sont aussi membres.

La structure a été mise en place pour gérer les affaires courantes et préparer l’assemblée générale élective. Hugues Ngouélondélé l’avait installée pour résoudre la crise qui déchire la famille du judo congolais. Marien Ikama avait ensuite saisi la Chambre de conciliation d’arbitrage  du sport pour demander sa dissolution  mais n’avait pas eu gain de cause. 

Or, lors  du conseil fédéral du 15 février,  Marien Ikama, en sa qualité du président de la fédération, a souligné que le règlement intérieur de cette instance doit être respecté. Les clubs non affiliés sont destitués et ne peuvent être réintégrés qu’après leur régulation ou affiliation à la fédération.

« Les judokas ont pris leur destin en main. Le conseil fédéral a décidé de stopper le désordre encouragé par certaines personnes.  J’ai pris en compte leur décision. En tant que membre du bureau fédéral, les judokas m’ont fait certaines remarques, puisque nous avons traîné un tout petit trop dans le travail », a indiqué Marien Ngouabi Ikama.

Le rassemblement de la famille des judokas congolais est loin d’être un acquis.

James Golden Eloué et Rude Ngoma (stagiaire)

Légendes et crédits photo : 

Une vue des participants/Adiac

Notification: 

Non