Festival de danse et percussion : « Les fantastiques » invités au Sénégal

Jeudi 21 Novembre 2019 - 20:03

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Le groupe, a annoncé son président Romelly Banzouzi, dit Zous Suprême, représentera les valeurs culturelles du Congo à travers le tam-tam, à l'événement prévu à Louga, au nord du Sénégal, du 27 décembre au 1er janvier 2020. 

 "Les fantastiques" sont un groupe qui a  vu le jour le 8 janvier 2015 à Brazzaville, avec pour objectifs de former, créer et présenter des spectacles au grand public. Le groupe rentre de Dolisie, dans le Niari, où il a pris part à l’événement culturel dénommé le « Conte du soir », et y repartira en décembre afin d’émerveiller, une fois de plus, le public du pays de l’or vert. En mars dernier, "Les fantastiques" se sont produits à Oyo, dans la Cuvette, devant un public venu nombreux des quatre coins de la localité.

A Brazzaville, le groupe de percussion a bouclé sa tournée dans les neuf arrondissements. " Les fantastiques" se produisent avec beaucoup de tam-tams et d’autres instruments de musique comme la guitare et la batterie, contrairement aux ballets traditionnels où la danse est au centre de tout.  Leur création rassemble toutes les danses du pays et même du monde telles la salsa, l’afro-contemporain, faisant passer des messages de l’unité nationale. leur création rassemble ainsi toutes les danses du pays.

«Nous sommes un et indivisibles », a indiqué Romelly Banzouzi qui a fait savoir que le groupe a un album en chantier, "Vumbuka" (réveille-toi), qui sera disponible dans les prochains jours. « Par ce titre, nous voudrions combattre l’oisiveté et la paresse. En effet, nous constatons que plus personne ne veut travailler si ce n’est de dormir », a-t-il renchéri. Cet album chanté en grande partie en langues Kongo comptera dix titres dont quelques-uns seront en français et en lingala. Et le message-clé, selon Romelly, c’est cette invite à une prise de conscience et à bannir les antivaleurs.

Le 14 novembre dernier, le groupe a presté à l’Institut français du Congo, en hommage à maitre Djim, chanteur, danseur, griot et percussionniste congolais décédé en 2017. Chez Les fantastiques, les difficultés ne manquent pas dans la marche. Si le problème d’argent est réglé en partie, cela ne les met pas à l’abri du besoin ou du soutien. Pour le voyage de Louga, il leur manque de quoi compléter le reste de billets des artistes. «Sur quinze, nous avons déjà cinq billets. Nous lançons un cri du cœur à l’endroit des personnes de bonne volonté pour nous aider à compléter les dix restants. Car le temps presse et la date du festival approche à grands pas », a déclaré Romelly.

Quant à l’avenir du groupe, tout s’annonce assez bien grâce aux contacts avec d’autres groupes tels l'un de la République démocratique du Congo qui arrive à Brazzaville pour un spectacle commun. En retour, Les fantastiques traverseront le fleuve Congo pour aller prester à Kinshasa au début de l’an prochain. Le groupe est composé des enfants de moins de 18 ans qui sont encore sur le banc de l’école et d’autres à l’université. Leur travail en classe, à en croire Romelly, est satisfaisant. Et les parents de ces jeunes n’y voient aucun inconvénient à ce que ces derniers fassent partie de l' équipe. 

Achille Tchikabaka

Légendes et crédits photo : 

Les fantastiques sur scène à l'IFC, lors de la fête de la musique

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