Festival Javouhey culture : des écoles de Brazzaville en compétition

Organisé sur le thème "Jeunesse protégeons notre environnement contre le changement climatique", le festival culturel a pour but de permettre aux élèves d’être en union. « À travers les activités culturelles, les enfants ont le goût de continuer avec la culture quand ils seront grands. Nous organisons ces activités dans le sens de donner une belle image à notre école », a fait savoir Théophane Moundaya, directeur artistique du Festival Javouhey culture.

La manifestation regroupe les élèves de tous les niveaux, de la 6e jusqu’en terminale. Certains concourent dans les catégories danse et musique pendant que d’autres participent au théâtre et à la cuisine.  Les meilleurs de chaque catégorie recevront les  prix, le 7 juillet. Outre cela, les quatre élèves sélectionnés de l’école Anne-Marie- Javouhey, fidèles lecteurs durant neuf mois à la bibliothèque de l’école, seront aussi récompensés. Cette distinction concerne également les écoles qui obéiront aux différents critères retenus, à savoir l’originalité, la tenue de scène, la présence scénique, la maîtrise du texte, la diction, la durée scénique.

« On veut encourager les enfants à la lecture, au théâtre, à la musique, à la danse, à la cuisine et à la mode »,  a indiqué le directeur artistique.

Deux troupes de théâtre, les Misérables et l’Illustre du complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey ont présenté leurs spectacles. Les Misérables ont joué la pièce intitulée "Le Tribunal spécial pour enfant" alors que L’illustre a présenté "L’enfant malheureux" . Le premier  parle du respect de l’environnement et le second de René qui est maltraité par sa marâtre.

Théophane Moundaya, directeur artistique de Javouhey culture, enseignant et chercheur en art dramatique, a demandé aux différents dirigeants des écoles et au gouvernement congolais de promouvoir la culture car, a-t-il soutenu, les activités culturelles manquent dans les écoles. « Avec les activités culturelles, les enfants ne peuvent pas s’ennuyer tantôt ils demandent aux parents de les laisser à l’Institut français du Congo pour suivre soit un spectacle ou faire la lecture. Avec ces activités, il n’y a plus de banditisme », a martelé Théophane Moundaya.

La troupe théâtrale l’Arche de Ngoujel, venue de Pointe-Noire, a été invitée à ce festival.