Festival panafricain de Cannes: la quinzième édition célèbre le cinéma

Samedi 7 Avril 2018 - 18:50

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Les cinéphiles sont conviés du 18 au 22 avril dans la ville française, où ils auront le choix entre l’Espace Miramar au 65 boulevard de la Croisette et le Théâtre Alexandre III au 19 boulevard Alexandre III où conférences et projections se partageront la vedette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Visuel du Festival International du Film PanAfricain 2018 à CannesPrésident du Festival international du film panafricain, Eitel Basile Ngangue Ebelle a déclaré que la célébration de la quinizième édition de ce rendez-vous international est « ouvert à tous au coeur de la diversité humaine, des autres espèces et des éléments de vie !! ».  Il assure que « Tout est fin prêt » pour les projections qui auront lieu chaque jour, de 11h à 23h, les 19, 20 et 21 avril.

« Le rêve sera réellement partagé. De beaux rôles en perspective pour les différents actrices, acteurs et lieux de tournage. Ces derniers nous conduiront de Dodoma à kampala en passant par Brazzaville, Luanda, Lagos, Douala, Port aux Princes, San Juan, Rio, Abidjan, Marrakech, Dakar, Paris, New York, Pretoria, Los Angeles, Boston, Montréal, Los Angeles, Pointe à Pitre, Kinshasa, kigali, Ndjamena, Windhoek, Yaoundé, Alger, Tunis, Lunada, Berlin, Bruxelles, Le Caire, Nyamey, Madrid… et bien d’autres… », se félicite le président, initiateur du rendez-vous international de Cannes.

Reconnaissant, Eitel Basile Ngangue Ebelle remercie les Cannois et le reste du monde d’entretenir la flamme et de faire vivre cet écrin de vie depuis quinze ans. « Un merci spécial à tous ceux qui, par leur investissement et le labeur de leurs petites mains nous permettent de réaliser ce beau film de la Vie…. C’est ça le Cinéma !! », conclut-il.

Pour sa part, la réalisatrice et productrice Claudia Haïdara-Yoka, présidente de cette quinzièmz édition, constate, à l’heure où des voix s’élèvent pour dénoncer et marteler nos esprits avec les violences faites aux femmes, comme si cette problématique séculaire avait germé sous les projecteurs brûlants d’une affaire Weinstein, qu’il existe, sur le continent africain, une autre approche sur la façon dont les femmes peuvent valablement mener le combat de l’image.

« Sans aucun ruban blanc parfois, mais avec cette détermination immaculée que les femmes africaines ont une partition à jouer, le temps est venu de composer, de fédérer, d’échanger d’égal à égal en oubliant, de grâce, la question du genre pour ne laisser place qu’à la nécessaire complémentarité créative évidente dont les cinéastes africains ont besoin pour avancer », martèle-t-elle.

Dans sa volonté de devenir réalisatrice, elle a été portée par des cinéastes africains de renom généreux et tient à saluer ici la mémoire d’Idrissa Ouédraogo. De la prédominance des hommes dans le cinéma, en général, et dans le cinéma panafricain, en particulier, elle retient les enseignements et les accomplissements. « Être femme et présider cet évènement est donc un véritable engagement et un insigne honneur pour moi, ainsi que pour mon pays le Congo », avoue-t-elle.

« Le festival international du film panafricain de Cannes célèbre sa quinzième édition avec une sélection si éclectique qu’il nous est donné de constater que notre cinéma échappe, aujourd’hui, à ce cachet communautariste, et s’impose sur tous les continents suscitant des coopérations qui, si elles semblent improbables, donnent des résultats époustouflants », se convainc Claudia Haïdara Yoka, ajoutant: « Ainsi vous verrez, durant cette édition, des coproductions aux allures dichotomiques alors qu’il n’en est rien ! »,  « Le Qatar s’allie à l’Ouganda tandis qu’Haïti collabore avec le Niger, sortant notre cinéma d’une coopération Nord-Sud qui a, certes, fait ses preuves ».

La présidente de la quinzième édition conclut:« L’Afrique s’offre de nouvelles perspectives. C’est sans doute dans ce savant mélange de films aux sujets captivants que réside la longévité de ce magnifique festival, mais aussi dans l’abnégation et la vision de son Fondateur, Eitel Basile Ngangue Ebelle, de faire briller le continent africain autrement », tout en souhaitant un « Excellent festival à tous ! ».

 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le visuel du Festival international du film panafricain 2018 à Cannes

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