Fête de l'indépendance : Jean François Kando réagit au message du président de la République

Lundi 20 Août 2018 - 18:12

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Le député-maire, président du conseil départemental et municipal de Pointe-Noire a relevé qu’en dépit des accords attendus avec le Fonds monétaire international (FMI), les Congolais devraient prendre leur destin en main et faire de sorte que le développement du pays soit inclusif.

Jean François Kando a évoqué trois principaux points qui ont constitué l'adresse du chef de l'Etat à la nation, le 14 août. Il s’est réjoui du retour progressif de la paix dans le département du Pool, estimant que rien ne peut se faire ni se construire sans la paix. Et à propos, il a indiqué : «Le président de la République a toujours eu pour credo la paix. Nous sommes heureux de savoir que la paix est en train de revenir et de se réinstaller dans le département du Pool longtemps meurtri. Nous espérons simplement que cette fois-ci, elle va s’inscrire dans la durée ».

Sur les accords de facilitation avec le FMI, le député-maire a souligné que cela demande beaucoup de choses, appelant plutôt les Congolais à prendre eux-mêmes leur destin en main. «Le FMI est une chose et le comportement des Congolais en est une autre. Même si le FMI arrive, il n’apportera pas la solution idoine.  C’est pourquoi, le président de la République disait dans son discours que ne pas signer ou signer avec le FMI n’était pas pour nous la grande inconnue mais il fallait à tout prix que, dans ce contexte, les Congolais aussi s’adaptent à la nouvelle donne. C’est pour cela, le président de la République a mis encore l’accent sur la lutte contre les antivaleurs qui gênent le développement de notre pays», a-t-il dit.

 S’agissant justement des antivaleurs, Jean François Kando a estimé que le président de la République est resté constant par rapport à son discours devant le parlement réuni en congrès, le 30 décembre 2017, et à son discours d’investiture du 16 avril 2016 dans lesquels il pointait de façon énergique les comportements déviants des Congolais qui, aujourd’hui, sont un obstacle au développement du pays. Pour lui, un pays a beau être riche mais si cette richesse n’est pas bien gérée, cela donne «l’impression de tourner en rond et de mettre son argent dans le tonneau des danaïdes». Il faut donc que tous les Congolais à tous les niveaux aient l’amour du pays, le comportement qui soit conforme à un pays qui veut véritablement se développer et que chacun joue son rôle.

Pour ce qui est de l’impunité au Congo, Jean François Kando a souligné : «Le président de la République l’a relevé, à juste titre dans sa dernière adresse devant le parlement réuni en congrès, qu’il n’a jamais interdit aux fonctionnaires de jouer leur rôle. Le président de la République ne peut pas être à la fois juge et procureur de la République. Nous sommes dans un État de droit, chacun doit jouer sa partition et c’est pourquoi le président de la République, à chaque fois, attire notre attention sur les antivaleurs».

Il a résumé le discours du président de la République en un message d’espoir, soulignant : « La vie d’un peuple ou d’un pays n’est pas un long fleuve tranquille. Dans tous les pays du monde, il y a des moments de fluctuation, d’expansion, de stabilisation, de dépression.  Cela est dans l’ordre des choses mais c’est dans des moments de crise qu’on recherche le génie de chaque citoyen. Aujourd’hui, le Congo a besoin de tout le monde. Le président de la République seul ne peut pas faire ce travail titanesque s’il n’a pas son peuple derrière lui».

Par ailleurs, le député-maire de la ville a salué le comportement des Congolais face à la situation de crise que traverse le pays. «Aujourd’hui, je loue le comportement du peuple congolais qui accompagne  par sa compréhension le gouvernement qui ne baisse pas les bras, puisque nous savons qu’il y a des efforts qui sont en train d’être faits. Nous avons adopté le Plan national de développement 2018-2022 qui donne un cap sur ce que nous devons faire pour sortir de notre situation de sous-développement et aller véritablement vers le développement comme le président de la République le prévoit dans son programme de société "La marche vers le développement". Cela ne peut se faire lorsque certains sont en marge et passent leur temps à critiquer leur pays et à le ramener vers le bas. Il faut arrêter cela et chercher plutôt à apporter des solutions pour que le Congo gagne ensemble avec les autres», a-t-il conclu. 

 

                                       

 

 

 

 

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

Jean François Kando / crédit photo Adiac

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