Fête du 8 mars : Doris Néné Samba appelle les femmes à s’approprier la devise de l’URFC

Lundi 9 Mars 2020 - 19:30

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La directrice départementale de la Promotion de la femme du Kouilou, Doris Néné Samba, a lancé l'appel, le 8 mars, au siège de la préfecture, point de chute de la marche des femmes organisée à l’occasion de la célébration de la 110e journée internationale de la lutte pour les droits des femmes.

Débutée  au siège en construction du conseil départementale du Kouilou, la marche a réuni des femmes des administrations publiques, des confessions religieuses,  des associations et partis politiques. Déterminées et encouragées par les sons d’une fanfare de la place, elles ont bravé la montagne de la route qui mène au siège de la préfecture où elles ont été accueillies par Paul Adam Dibouilou, préfet du Kouilou. Dans son message adressé à l’occasion évoquant le thème international du 8 mars 2020, notamment «Je suis de la génération Egalité : levez-vous pour les droits des femmes»,  Doris Néné Samba a estimé qu’il venait les conforter dans la lutte de tous les jours : celle de la promotion du statut de la femme et de son intégration au développement. Le thème vient également leur « rappeler que la question de l’égalité entre les sexes est une question de justice, de paix et de cohésion sociale».

Pour ce qui est du thème national, à savoir «La femme congolaise engagée dans la production locale», la directrice départementale de la Promotion de la femme du Kouilou a indiqué qu’il rappelait, une fois de plus, les immenses contributions apportées particulièrement par les femmes rurales dans la production et la sécurité agricole, le progrès social et le développement économique du pays. Et pour qu’elles accomplissent leur mission, il est donc indispensable, selon Doris Néné Samba, que toutes les discriminations et inégalités liées au sexe dont ces femmes sont victimes soient éliminées. Il faut aussi leur donner les moyens d’être des acteurs du développement à part entière. Elle a souligné : « L’autosuffisance alimentaire annoncée durant plusieurs années ne sera effective que si toutes nos actions sont menées à bien et que nous conjuguons nos efforts à tous les niveaux».

Selon Doris Néné Samba, la lutte pour les droits des femmes doit se poursuivre car,  même si l’existence des textes et documents nationaux affirment et garantissent l’égalité des sexes, les femmes sont toujours victimes des discriminations multiformes. Aussi a-t-elle appelé les femmes congolaises à s’approprier la devise de l’URFC. «La marche de ce jour constitue en un point douté la relance de notre combat, celui de la promotion des droits de la femme et de son intégration au développement. Faisons de la devise de notre ancienne première organisation féminine, Union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC), dans ses différentes batailles pour l’égalité et le développement, notre devise : seule la lutte libère».

S’inscrivant dans cette lancée, Paul Adam Dibouilou a appelé les hommes à œuvrer pour que les droits de la femme soient respectés et que cessent les inégalités constatées. « Nous savons tous que le président de la République et le gouvernement œuvrent pour placer la femme au cœur du développement. Nous devront changer  naturellement et inexorablement  le logiciel de nos mentalités et de notre comportement envers les femmes qui sont souvent instrumentalisées et mêmes mises au coeur des combats. Nous disons non aux mauvais traitements infligés aux femmes qui ne veulent que l’amour partagé dans ce pays».

Par ailleurs, promettons de transmettre leur message au gouvernement, le préfet a plaidé pour une amélioration de conditions de vie et de travail des braves femmes rurales qui souffrent au quotidien pour nourrir les familles. Encourageant les femmes à  poursuivre la lutte pour le respect de leurs droits, il a souligné : «Nous savons qu’au niveau du Congo à diplôme égal, salaire égal à la Fonction publique.  Nous exhortons les autres entités économiques et sociales qui venaient d'embaucher des femmes d'observer cette équité. Nous sommes avec vous, nous sommes derrière vous pour faire en sorte que les inégalités cessent dans notre pays».

Notons que dans son adresse, Doris Néné Samba a rendu hommage aux femmes congolaises ayant marqué l’histoire du pays et la journée du 15 octobre est consacrée à la célébration internationale de la femme rurale en reconnaissance du rôle important qu’elle joue dans l’économie d’une nation.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

Légendes et crédits photo : 

1-Une vue des femmes au siège de la préfecture, après la marche/ crédit photo Adiac 2- Les femmes lors de la marche / crédit photo Adiac 3-Les femmes pendant la marche / crédit photo Adiac

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