Fibre optique : le ministre Léon Juste Ibombo satisfait des travaux d’installation du réseau Pointe-Noire - Mbinda

Jeudi 14 Juillet 2016 - 19:22

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Le travail de génie civil consistant à creuser et planter la fibre optique devra s’achever dans deux semaines, car sur 504 km entre Pointe-Noire et Mbinda (frontière avec le Gabon) il ne reste que 10 km de piste à creuser. La partie fourniture en équipements actifs pourrait intervenir entre octobre et novembre de cette année. 

Le ministre des Postes et télécommunication, Léon Juste Ibombo s’est déplacé personnellement, le 14 juillet dernier, sur l’un des principaux sites à Ngoyo (Pointe-Noire). « Mes premières impressions sont très bonnes. C’est un projet très intégrateur qui permettra non seulement de relier le Congo au Gabon, d’avoir une sortie avec la fibre optique, mais aussi et surtout il a permis de créer plusieurs plus de 450 emplois, et devra en créer davantage après », a déclaré Léon Juste Ibombo.

D’après les ingénieurs sur le terrain, les 10 km restants concernent une portion entre Makabana et Mbinda (section 6) et une portion se trouvant dans un tunnel entre Bilinga et Dolisie (section 3) qui seront réalisées à la fin pour des raisons techniques.

« L’installation de la fibre optique se fait en deux phases : une partie génie civile et une partie consiste en la fourniture en équipements actifs. La partie génie civile consiste à creuser le sol jusqu’à 90 cm de profondeur à l’aide des pioches ou d’une machine trancheuse automatique », a expliqué le coordonnateur du projet Cab (Central African Backbone), Yvon-Didier Miehakanda rassurant que cette étape sera achevée dès la fin du mois de juillet.      

Le ministre Léon Juste Ibombo qui a inspecté le site de Ngoyo, a insisté sur le fait que le projet fibre optique d’interconnexion figure en bonne place dans le programme du chef de l’Etat, le président Denis Sassou N’Guesso, qui veut faire du Congo une société de l’information et de la communication, un modèle de la sous-région. « On ne peut pas devenir une société de d’information et de communication si on n’a pas l’infrastructure ou la structure. L’infrastructure c’est la fibre optique », a-t- il martelé.

En ce qui concerne les retombées socio-économiques du projet Cab- Congo cofinancé par l’Etat congolais et la Banque mondiale en plus d’un financement du groupe Huawei, le ministre confirme qu’elles seront considérables. Nonobstant la diversification de l’économie congolaise, la création de plusieurs emplois et la contribution au PIB national, le projet pourra également faciliter l’interconnexion entre les gares du Chemin de fer Congo océan (CFCO).

« La fibre optique va aider le Chemin de fer Congo océan (CFCO) à bien réguler ses trafics, à sécuriser ses lignes et rassurer les communications », a ajouté le ministre Ibombo.

Pour le directeur, coordonnateur du projet Cab, Yvon-Didier Miehakanda, la fibre optique est déjà dans tout le territoire du Congo, mais les nouvelles installations viennent juste appuyer la connexion des ménages récemment lancée par le gouvernement.

« Le dernier défi à relever pour le gouvernement congolais, c’est de réduire la facture numérique au Congo et de réaliser le dernier kilomètre, c’est-à-dire distribuer la fibre à toutes les habitations », a indiqué Yvon-Didier Miehakanda.

En rappel, l’idée de la réalisation du projet Cab au Congo et dans la sous-région Afrique centrale est née en avril 2007 à N'Djamena, lors du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac). Ces derniers avaient adopté une déclaration commune sur la mise en œuvre d'un réseau de télécommunications à haut débit en Afrique centrale.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Le ministre Léon Juste Ibombo répondant à la presse - Le ministre inspectant le creusage

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