Fida : le forum des peuples autochtones se tiendra en février à Rome

Mercredi 7 Décembre 2016 - 18:30

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Pour porter la voix de l’Afrique lors de cette réunion internationale qui se tiendra du 11 au 13 février 2017 à Rome, en Italie, les experts africains se sont réunis à Brazzaville du 5 au 7 décembre pour adopter une position commune.

Au terme de ces travaux, organisés de concert avec les ONG de défenses des droits de l’homme et le Fida, principal partenaire financier dans ce secteur, les participants ont adopté quelques recommandations.

Il s’agit d’un document technique commun, plein de propositions concrètes, que l’Afrique d’une seule voix, va présenter à cette réunion internationale. L’objectif est de permettre au continent africain, non seulement de contribuer à l’avancement de ce processus, mais surtout de participer à l’amélioration des conditions de vie des peuples autochtones, souvent marginalisés.

 « Trois jours durant, nous avons discuté, évalué et élaboré les nouvelles recommandations qui seront débattues lors de la 3e réunion du Fida, prévue du 11 au 13 février 2017, à Rome, en Italie. En tant qu’Afrique, nous nous sommes concertés pour porter une seule et même voix à cette occasion », a précisé le coordonnateur national du Réseau des peuples autochtones du Congo (Renapac), Parfait Diahoukamba.

Les recommandations adoptées à cette occasion, vont respectivement à l’endroit des pouvoirs publics,  auxquels  les experts  ont émis le voeu de prendre en compte  l’ensemble des initiatives prises dans le cadre de la promotion et l’émancipation des peuples autochtones dans le monde.

Quelques autres, par contre, s’adressent aux bailleurs de fonds nationaux et internationaux, pour qu’ils accroissent les financements afin de permettre aux acteurs sur le terrain de bien développer leurs projets.

Les ONG des droits de l’homme et autres organisations de défense des intérêts des populations autochtones sont aussi concernées par ces recommandations.

« Pour garantir, par exemple, aux peuples autochtones l’accès aux soins de santé de qualité ; à une bonne éducation scolaire ainsi qu’à d'autres avantages sociaux, il faut des financements conséquents. Et nous, les ONG des droits de l’homme, sommes disponibles pour exécuter ces projets », a renchéri le coordonnateur du Renapac.

Au cours de cet atelier, le Fida en a aussi profité, pour faire le point de quelques financements qu’il a consacrés dans ce secteur, depuis quelques années.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des experts lors de l'atelier (photo adiac)

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