Football national : Jean-Guy Blaise Mayolas promet de relever le défi du développement

Jeudi 4 Octobre 2018 - 16:45

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Ayant compris qu’il ne gagnera pas la bataille seul, le nouveau président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), dans la foulée de son élection, a  pris une importante décision  qui  témoigne de sa volonté de réunir toute la famille de cette discipline sportive.

Jean-Guy Blaise Mayolas a été élu le 3 octobre à Madingou, chef-lieu du département de la Bouenza, président de la Fécofoot pour un mandat de quatre ans, succédant ainsi à Jean-Michel Mbono.  Le nouveau président a décidé de lever les sanctions qui frappaient les dirigeants sportifs et techniques. Il a élevé en même temps son prédécesseur au rang de président d’honneur.

«  Pour marquer ce nouveau départ, je vous annonce solennellement  l’élévation de Jean-Michel Mbono  au grade de président d’honneur de la Fédération congolaise de football ainsi que la levée de toutes les sanctions des dirigeants sportifs et techniques. Tous ensemble pour construire une nouvelle vision du football congolais », a-t-il déclaré. 

Devant les quarante-quatre électeurs qui lui ont tous fait confiance, Jean-Guy Blaise Mayolas a réaffirmé son engagement de faire de la Fécofoot une fédération forte, influente et financièrement stable, sans oublier sa volonté de  réconcilier tous les acteurs du football congolais puis assurer le rayonnement national et international de toutes les compétitions organisées par la Fécofoot. « Ma vision aujourd’hui est de faire du football congolais, à l’horizon 2023, un puissant facteur de cohésion sociale, d’unité nationale, de développement économique et de rayonnement de notre pays », a-t-il expliqué.

Il a assuré conduire, avec la collaboration des membres du comité exécutif et  des acteurs, le football congolais vers un sport mieux organisé et plus fonctionnel, en professionnalisant l’organisation des compétitions nationales. Ses objectifs stratégiques, a-t-il rappelé, gravitent autour de quinze axes et reposent sur quatre piliers essentiels, à savoir la bonne gouvernance et une administration rigoureuse, l’adhésion et l’implication de tous les acteurs, la professionnalisation du football national et le développement de partenariats nationaux et internationaux solides.

Le choix de la continuité

Le nouveau bureau de la Fécofoot n’a accueilli que trois nouveaux membres au lieu de quatre, à savoir Roger Loembé, Alain Roger Fouka et Jean Eloi Mankou. Ce dernier remplace Benoît Nkokolo, décédé depuis quelques mois.  Albert Gombé qui devrait remplacer Charles Otendé, candidat au poste de deuxième vice-présidence, s’est retiré pour des raisons personnelles. Son poste est resté vacant et ne trouvera de preneur qu’à la prochaine assemblée générale ordinaire de la Fécofoot.

 Le bureau de Jean-Guy Blaise Mayolas s’inscrit dans la continuité de celui de Jean-Michel Mbono  puisque   Jean-Médard Moussodia  devient le premier vice-président. Jean-Paul Fouani est le troisième, Jean-Médard Kossa, le quatrième  et Karl Boniface Malalou, le cinquième vice-président. Comme membres, Gobard Ngami, Victor Magloire Nganguia, Léon Florent Okoula,  Landry Loembé, Alain Roger Fouka ; Virginie Lucienne Moukoko (football féminin), Zéphirin Mouko (médecin), Jean Eloi Mankou (entraîneur), René Daniel Louzaya (arbitre).

Le Suisse d’origine congolaise, Veron Mosengo Omba, qui a supervisé les élections en sa qualité de délégué de la Fédération internationale de football association (Fifa), a assuré le nouveau bureau de la volonté de la Fifa d’accompagner la Fécofoot par la mise en place d’un système de formation des joueurs et entraîneurs.  « La Fifa est là pour vous aider. Il faut que les enfants jouent », a-t-il souhaité.

 Le deuxième vice-président de la Confédération africaine de football (CAF),  Constant Omari, a, lui  aussi, témoigné la volonté de la CAF à accompagner le nouveau bureau de la Fécofoot dans sa lourde tâche avant d’insister sur la stabilité du groupe.

 « L’unité et la stabilité constituent le gage du développement. Il n’y a qu’un comité stable qui peut matériellement avoir le temps de mettre en pratique son programme. La stabilité permet à la CAF et à la Fifa de s’investir à moyen et à long terme dans le programme de développement », a-t-il expliqué.

 

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Jean-Guy Blaise Mayolas, le nouveau président de la Fécofoot /Adiac Le nouveau bureau de la Fécofoot et le représentant du ministre des Sports /Adiac

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