Force publique : la police forme des spécialistes dans la prévention et la répression des crimes financiers et du blanchissement

Samedi 1 Novembre 2014 - 13:30

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Ce séminaire de formation sur la criminalité financière et le blanchiment, qui a réuni une vingtaine d’officiers, s’est achevé le 31 octobre à Brazzaville.

Les instruments théoriques de détection, d’identification et de qualification des crimes financiers, sont inscrits dans les procédures du présent exercice.

Au terme de cette formation de cinq jours, commencée le 27 octobre, les participants ont eu l’occasion de se plonger au cœur des concepts de la loi de 2009 sur la fraude, la corruption et la concussion qui identifie comme crime financier, entre autres, l’abus des biens sociaux, les détournements de fonds publics, la corruption, les conflits d’intérêt, la banqueroute frauduleuse, la contrefaçon des billets de banque, le blanchiment qui consiste à dissimuler, par divers artifices, l’origine irrégulière et frauduleuse des fonds.

Autant d’éléments et de notions qui sont aujourd’hui à la base des infractions de crime financier et de blanchiment. « Mais il vous reste un défi, à savoir comment mettre en œuvre tous les ressorts de la loi contre les crimes financiers dans une société complexe, aux dures habitudes de collusions et de confusions autour des biens de l’Etat et des fonds publics ? Certainement, en appliquant vigoureusement toutes les rigueurs de la loi. Et cela demandera de votre part, professionnalisme, courage, impartialité absolue et probité morale à toute épreuve », a déclaré lors de la cérémonie de clôture le directeur général adjoint de la police, le général Albert Ngoto.

Dans leur mot d’usage à la faveur de cette formation, les participants se sont réjouis de la qualité des enseignements reçus par l’animateur. « Notre souhait serait que cette initiative ne soit pas la dernière, qu’elle se perpétue et se renforce dans les jours à venir pour nous permettre non seulement la mise à jour des connaissances acquises, mais aussi et surtout l'amélioration de nos compétences », a déclaré le commandant Séraphin Ondongo Epolly, chef de service de la police judiciaire au Niari.

Véronique Bouchaux, l’animatrice de cette formation, parle des outils juridiques qui sont présents dans la législation congolaise. « Donc, ils ont effectivement tous les outils, maintenant un minimum d’expertise est nécessaire pour pouvoir éventuellement poursuivre ce type d’agissement ».

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

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