Formation qualifiante: près de 2311 jeunes retenus par le PDCE à Pointe-Noire

Samedi 2 Février 2019 - 18:45

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Le lancement des formations des jeunes vulnérables de la ville océane a eu lieu le 1er février, au Cefa de maintenance industrielle, en présence de Jean Ngakosso, directeur de cabinet du ministre de tutelle; Pierre Joseph Kamano, coordonnateur principal des programmes de développement humain à la Banque mondiale pour la Centrafrique et les deux Congo; ainsi que des autorités locales.

Après le lancement du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) en 2014, co-financé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale, plusieurs insuffisances ont été constatées lors de la formation de la premiere vague. Ce qui a nécessité sa restructuration avec pour nouvel objectif : promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entrepreneuriat des six mille cinq cents jeunes vulnérables vivant en zone urbaine et péri urbaine de Brazzaville et Pointe-Noire, afin d’améliorer leurs compétences sur le marché de l’emploi et leurs revenus. « Les améliorations substantielles apportées concernent l’implication des ONG de sensibilisation et de mobilisation pour atteindre le maximum des jeunes vulnérables. Ainsi, ont été enrôlés à Pointe-Noire, 11 835 jeunes dont 10 063 éligibles  pour 2311 places disponibles. Outre les onze prestataires publics et privés  retenus à Pointe-Noire pour former mille sept  jeunes vulnérables âgés de 17 à 30 ans dont 345 jeunes filles, le PDCE a identifié et évalué trois cent trente-deux maîtres artisans qui seront impliqués dans la formation de 1304 jeunes adolescents âgés de 16 à 24 ans dont six cent quatre-vingt-douze jeunes bénéficieront des cours de compétences courantes et des cours d’alphabétisation. Le paiement de frais de transport et de nutrition aux jeunes bénéficiaires et maîtres artisans se fera par transfert monétique électronique via mobile money », a dit  Auxence Léonard Okombi, coordonnateur du PDCE.

Aussi, les leçons apprises de la première cohorte ont permis d’améliorer le processus de sélection des jeunes vulnérables et des prestataires de formation, d’accroître l’offre de formation avec la prise en compte d’autres filières et la participation des structures publiques du ministère de l'Enseignement technqiue et professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi, s’est félicité Pierre Joseph Kamano. «  Nous espérons que cette deuxième cohorte bénéficiera d’une formation plus alignée avec les besoins individuels de chacun et les perspectives d’emploi des différents bénéficiaires afin qu’ils soient mieux outillés  pour participer aux défis économiques du pays  et ceux de leurs familles», a-t-il déclaré,  avant de se réjouir de la participation des structures du ministère de tutelle telles les Cefa et les lycées techniques et professionnels.

Les bénéficiaires, par le biais d’une de leur représentante, ont loué l’initiative qui va faciliter leur insertion sur le marché du travail à travers l’emploi salarié et l’auto emploi grâce aux formations qui leur seront dispensées par les prestataires qui ont demandé aux jeunes de mettre en avant la discipline, la volonté et la persévérance au cours de leur apprentissage.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

Une vue de l'assistance au lancement des formations de la deuxième cohorte / Adiac

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