Forum de l’orientation des études universitaires : aider les élèves et étudiants à faire un meilleur choix

Jeudi 8 Novembre 2018 - 12:00

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Le campus France Congo organise du 7 au 9 novembre, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, la troisième édition du forum de l’orientation des études universitaires dont l’ouverture officielle a eu lieu à l’Institut français du Congo de Brazzaville.

La troisième édition du  forum de l'orientation universitaire est placée sous le signe d’une forte coopération avec les ministères de l’Enseignement supérieur, la Recherche scientifique, l’Enseignement général ainsi que l'Enseignement technique et profesionnel. Intervenant à l'ouverture du forum, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a fait savoir que tous ces ministères font partie des trois pôles prioritaires de coopération renforcée entre la France et le Congo, au même titre que la santé et l’environnement.

« Le monde auquel nous évoluons est un monde où aucun étudiant s’engageant dans une filière ne peut être sûr et certain, pendant toute sa vie, de faire le métier auquel sa formation le destinait initialement...  », a indiqué Bertrand Cochery.

Ce forum, a-t-il poursuivi, passe à une nouvelle génération de partenariat entre la France et le Congo en matière de l’Enseignement supérieur. Il s'agit de faire signer les démarches des étudiants et les accompagner de plus en amont possible dans l’orientation et la sélection des filières dans lesquelles ils veulent s’engager pour qu’ils fassent les meilleurs choix le plus tôt possible, a signifié le diplomate français.

Savoir faire son choix universitaire

Pendant trois jours, plusieurs tables rondes et ateliers seront animés par les spécialistes en la matière pour l’édification de ces élèves et étudiants. S’adressant à eux, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua, leur a fait comprendre que la question de l’orientation est un élément clé pour le succès. Pour lui, trois préoccupations sont au centre de cette problématique. La première est la réalisation par l'apprenant de son meilleur parcours personnel de vie,  son intégration le mieux possible dans la société et son rôle à lui  dans cette société pour devenir un atout majeur. 

L’apprenant doit partager avec sa famille son choix, ses parents devant l’accompagner dans ce sens. « Vous êtes à un carrefour quand vous arrivez à l’étape du baccalauréat, c’est un moment déterminant. Si l'on se trompe, on peut avoir du mal à se rattraper, même si aujourd’hui on parle de l’apprentissage tout au long de la vie.  Il faut s’opposer aux autres quand vous -êtes sûr de votre vocation, il s’agit de votre vie, ne vous laissez pas imposer », a conseillé le ministre Bruno Jean-Richard Itoua.

La deuxième problématique, a expliqué le ministre de l'Enseignement supérieur,  c’est la société dans laquelle les jeunes étudiants vivent. « Vous êtes un des piliers, il faut faire quelque chose qui est utile à la société », a-t-il lancé.  Enfin, parlant de la troisième problématique, il a signifié qu'il s'agit de trouver l’offre de formation appropriée à la fois à leurs parcours de vie et au rôle qu’ils veulent jouer dans la société.

Cette offre de formation, a-t-il dit, peut être locale ou à l’étranger. « Tous, nous devrions vous aider à y accéder, c’est un des objectifs majeurs du ministère de l’Enseignement supérieur. Nous envisageons de mettre en place un partenariat multiforme, entre autres, pour que les Congolais puissent de plus en plus, en fonction de leur potentiel, accéder à ce qui se fait de mieux en France (...) Nous nous battrons pour ça, l’ambassadeur de France et Campus France sont parfaitement d’accord. Nous allons créer les conditions pour que vous puissiez y accéder, les Congolais ont des potentiels », a assuré le ministre de l'Enseignement supérieur.

Bruno Jean-Richard Itoua a aussi fait savoir que les centres de formation et de l’orientation seront instaurés au niveau de chaque établissement sous tutelle. « Je crois que mes collègues sont d’accord pour que, petit à petit, au lycée pourquoi pas au collège, qu’on y installe des bureaux de conseils de l’orientation pour aider les enfants.  C’est quand l’apprenant aurait fait le meilleur choix pour lui-même mais aussi pour le pays, que nous aurons des entreprises, usines et des sociétés qui vont bien marcher, c’est comme ça que nous irons vers le développement », se convainc le ministre.

 

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo 1: La cérémonie d’ouverture du forum Photo 2 : La visite des stands

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