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Francophonie

Samedi 29 Novembre 2014 - 8:14

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À quelques heures de la réunion au cours de laquelle les chefs d’État choisiront le nouveau Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, il n’est pas inutile de rappeler l’évidence que voici : dans un temps où les lignes de force changent au sein de la communauté des nations, ce serait commettre une erreur grave que de ne pas désigner un Africain pour succéder à Abdou Diouf. Ou bien, en effet, l’OIF est une simple communauté culturelle, ou bien elle a un rôle éminent à jouer dans les changements en cours au plan planétaire.

Dans le premier cas, peu importe la nationalité de l’homme ou de la femme qui prendra en charge l’institution ; il suffit que celui ou celle auquel seront confiées les rênes de l’institution soit connu du monde littéraire et artistique, ait une bonne pratique des organisations internationales, sache s’exprimer avec talent dans la langue que la communauté francophone en partage.

Dans le deuxième cas, en revanche, la personnalité du successeur d’Abdou Diouf sera déterminante car elle fera de la Francophonie l’un des instruments de l’affirmation de l’Afrique au sein de la communauté internationale. Dirigée par un Africain connu et respecté, l’OIF s’imposera à coup sûr comme l’un des ensembles humains les plus influents du monde présent et à venir.

Que l’on nous comprenne bien : ce qui précède ne signifie nullement que les candidats ou les candidates issus d’un autre continent que l’Afrique ne seraient pas capables de bien gérer la Francophonie. Cela veut dire en revanche que les pays africains devraient s’unir pour porter à la tête de l’organisation une personnalité africaine reconnue, capable de défendre avec force et talent une communauté de nations au sein de laquelle ils occupent une place essentielle.

Pour qui veut bien regarder la vérité en face, le candidat qui a le plus de qualités et d’expérience pour assumer une telle responsabilité est bien Henri Lopes. Diplomate chevronné, écrivain reconnu, personnalité respectée, l’homme incarne à merveille le puissant mouvement qui porte l’Afrique en avant. 

Voyons donc si, dans cette affaire hautement stratégique, le bon sens l’emportera au sein de la communauté des nations francophones.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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