Francophonie : les États membres pour la mise en œuvre des plans d’actions régionaux appropriés

Jeudi 21 Septembre 2017 - 17:51

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En marge de la session de l’Assemblée générale qui se tient en ce moment à New-York, ils sont appelés à fédérer les efforts et leurs perspectives avec un souci de pragmatisme élargi de transversalité et de cohésion, de démontrer la réalité de la solidarité qui les anime ainsi que la pertinence des réponses qu’ils peuvent collectivement élaborer.

Les États membres de la Francophonie se sont retrouvés autour de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaelle Jean, pour parler sécurité et développement dans leur espace sous l’égide du président malgache, président du sommet de la Francophonie, en marge de la session de l’Assemblée générale qui se tient en ce moment à New-York, aux États-Unis.

Il est, en effet, noté que depuis le 13e sommet de la Francophonie de Dakar au Sénégal, les chefs d’État ont exprimé leur volonté de voir la Francophonie renforcer sa présence dans les instances internationales. Et la tradition a donc été respectée dans le cadre de la 72e Assemblée générale des Nations unies avec la tenue, le 18 septembre au siège de l’ONU, de la concertation francophone de haut niveau.

La RDC a apporté sa pierre

Au regard de la problématique abordée : la sécurité et le développement, grand pays francophone, la République démocratique du Congo dont les questions liées à la sécurité, la paix et au développement sont très importantes, ne pouvait pas manquer cette concertation. Le Congo a été représenté à ces assises par la représentante personnelle du chef de l'État à la Francophonie, Isabel Machik Tshombe.

Dans leurs interventions, au cours de ces travaux qui ont été coprésidés par la secrétaire générale de l’OIF et le ministre malgache des Affaires étrangères, les chefs de délégation notamment les ministres chargé des Affaires étrangères ont mis en exergue les différents défis auxquels l’espace francophone fait face ainsi que l’évolution de la situation politique et sécuritaire des pays francophones. Ils ont tablé sur une collaboration pouvant permettre d’insuffler un nouveau dynamisme à l’OIF.

Dans son intervention, le Numéro 1 de la Francophone a souligné l’importance de la concertation francophone de New-York. « La concertation doit nous conduire à une mobilisation plus large en vue des soutiens massifs nécessaires à la mise en œuvre des plans d’actions régionaux appropriés. Il faut davantage fédérer les efforts et nos perspectives avec un souci de pragmatisme élargi de transversalité et de cohésion, démontrer la réalité de la solidarité qui nous anime ainsi que la pertinence de réponses que nous pouvons collectivement élaborer », a-t-elle conseillé.

Parlant de la sécurité dans le monde en général et particulier dans l’espace francophone, la secrétaire générale de la Francophonie a estimé que tous les pays étaient concernés. « Nous sommes tous menacés, nous sommes tous frappés, tous concernés. L’onde de choc de la terreur se propage partout. La Francophonie prend sa part, et elle le fait déjà, dans la mission universelle de construction de la paix et de la sécurité internationales. Et dans ce monde, plus que jamais interdépendant, le multilatéralisme doit demeurer le cadre privilégié de la coopération internationale. Nous devons montrer la voie, au moment où certains pays, sont tentés par l’isolationnisme et l’unilatéralisme», a souligné Michaelle Jean.

Une simple coïncidence ou pas ?

La concertation francophone de haut niveau sur la sécurité et le développement s’est tenue a New-York à la veille de l’ouverture à Kananga, du Forum sur la paix, la réconciliation et le développement dans l’espace du Kasaï. Ceci serait une démonstration suffisante de l’importance que la RDC et son président attacheraient à la problématique de la paix, de la sécurité et du développement. Le thème retenu par la Francophonie pour sa concertation est  « La sécurité et le développement dans un espace francophone solidaire ». Il est en corrélation avec les questions traitées par l’Assemblée générale de l’ONU axées notamment sur la promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable, au développement de l’Afrique, au maintien de la paix et de la sécurité internationale.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

La représentante du chef de l'État congolais, Isabel Machik Tshombe, lors de son intervention

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