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G19

Lundi 10 Juillet 2017 - 18:03

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Ce qui s'est passé à Hambourg en fin de semaine dernière avec le divorce confirmé entre les Etats-Unis et le reste de la planète sur les questions climatiques n'aura très probablement aucune incidence sur la bataille que mène notre espèce pour sa survie. D'abord, parce que le reste du monde, autrement dit 95 % des peuples de la Terre, ne se laissera pas influencer par le radicalisme du président américain, Donald Trump. Ensuite et surtout parce que celui-ci sera contraint tôt ou tard de rétropédaler en reconnaissant l'erreur historique qu'il a commise lors de ce très récent Sommet des grandes puissances.

Le G20 ayant momentanément cessé d'exister sur les questions environnementales, il revient donc au G19 d'accélérer le processus adopté lors de la Conférence sur le climat – COP 21 - qui s'est tenue à Paris il y a deux ans et de prouver ainsi que la défection d'une grande puissance ne modifie pas la volonté des hommes de protéger la nature. Cela n'a rien d'illusoire si les pays les plus riches, donc les plus pollueurs, appliquent rapidement et concrètement les décisions qu'ils ont approuvées avec l'ensemble des pays qui occupent les cinq continents. 

Pour dire les choses de façon encore plus carrée le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat offre au Tiers-monde une magnifique occasion de rappeler aux  gouvernants du monde dans lequel nous vivons que les dérives auxquelles nous assistons sont la conséquence directe des excès commis par les nations industrielles de l'hémisphère nord, mais aussi que la solution de ce problème ne pourra être trouvée que si les pays émergents de l'hémisphère sud - Afrique, Asie, Amérique Latine - sont soutenus dans leur marche vers le progrès.

Pour ne citer que cet exemple, qui peut imaginer que la bataille pour la protection de l'environnement engagée à l'échelle planétaire sera gagnée si les peuples de l'immense Bassin du Congo ne sont pas aidés dans les actions qu'ils conduisent très précisément dans ce but ? Dans le même temps où les Etats-Unis de Donald Trump se retirent de l'Accord de Paris que les pays riches  s'emploient donc à soutenir le Fonds Bleu  dont la création a été actée lors de la Conférence d'Oyo il y a quatre mois. Ils apporteront alors la meilleure des réponses aux climato-sceptiques qui entourent le nouveau président américain.

Les Dépêches de Brazzaville

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