Gendarmerie nationale: plus d'une centaine de sous-officiers promus au 1er trimestre 2019

Jeudi 10 Janvier 2019 - 18:15

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Le commandant de la gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny, a présidé, le 9 janvier à Brazzaville, la cérémonie de port d’insignes de grades à environ cent-soixante nouveaux promus, couplée avec la présentation du rapport bilan de l’année écoulée.

Parmi les gendarmes ayant obtenu de nouveaux galons, on note deux colonels, trois lieutenants-colonels, deux commandants, quatre capitaines et cinq lieutenants.  Dans les rangs des sous-officiers, il y a quarante-et-un adjudants-chefs, neuf adjudants et plus de quatre-vingt-dix maréchaux de logis chefs.

S’adressant aux promus, le général Paul Victor Moigny a rappelé que le travail a été l'un des critères de sélection. Quant à ceux dont les noms n’ont pas figuré au tableau d’avancement, il a reconnu qu’ils n’ont pas forcément démérité. « Il ne s’agit nullement d’un tri entre les bons et les mauvais. C’est pour chacun de vous l’occasion d’une remise en question de soi pour s’affirmer dans le travail et une plus grande exemplarité, afin que prochainement, vous soyez bénéficiaires de la reconnaissance du commandement », a exhorté le commandant de la gendarmerie nationale.

Un bilan en deçà des attentes

Prenant acte du rapport bilan présenté par le commandant en second, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le colonel Bellarmin Ndongui, le général Paul Victor Moigny a reconnu que 2018 a été une année difficile. Selon lui, le plan d’action a été faible de l’ordre de 45% de la programmation.

Les six axes majeurs de la nouvelle année

Tirant les leçons de l’année écoulée, le commandant de la gendarmerie nationale a tracé quelques axes majeurs visant l’amélioration des performances. Il s’agit, entre autres, de l’amélioration de l’exécution du plan de formation dans l’objectif de juguler les contraintes du nouveau décret sur l’avancement ; la poursuite de la maîtrise et l’amélioration de la gestion des ressources dans le cadre de la généralisation et la consolidation de la gestion administrative et financière.  

Cette composante de la force publique devrait également poursuivre la réorganisation structurelle et territoriale dans le cadre de la mise en œuvre de la répartition des compétences avec la police. Il s’agit aussi de finaliser le chantier d’élaboration des textes organiques, notamment celui de la restructuration générale de la gendarmerie nationale et celui de la loi sur l’organisation de la sécurité intérieure. Les autres priorités concernent le renforcement des capacités opérationnelles dans le contexte de la mise en œuvre du schéma national d’intervention de la gendarmerie ; la consolidation de la posture permanente de sûreté et des engagements intérieurs avec un effort particulier sur le redéploiement dans le Pool et la sécurisation du Chemin de fer Congo océan. La gendarmerie nationale est, enfin, appelée à poursuivre les engagements internationaux dans l’objectif d’une meilleure professionnalisation susceptible d’améliorer la participation congolaise au maintien de la paix. Ce qui passera par une organisation plus élaborée et un soutien considérable aux stages de formatage des unités de police constituées.

« Voici donc ce qui devra nous mobiliser en 2019. Il est entendu que pour atteindre ces objectifs, un effort du gouvernement est souhaité afin que la gendarmerie nationale redonne de la vitalité à sa montée en puissance déjà matérialisée par la création des nouvelles unités et l’achèvement du processus d’implantation de régions de gendarmerie dans tous les départements administratifs du pays », a souhaité Paul Victor Moigny.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

- Une vue des promus / Sandi Vision - Le général Paul Victor Moigny faisant porter l’insigne de grade de colonel à un promu / Sandi Vision

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