Genre : la question préoccupe les directeurs Études et Planification des ministères

Lundi 22 Juillet 2013 - 11:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Réunis en atelier du 16 au 20 juillet à la préfecture de Brazzaville, à l’initiative du ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, ils ont formulé un certain nombre de recommandations 

Les directeurs Études et Planification (DEP) des trente-huit départements ministériels viennent de renforcer leurs capacités en budgétisation sensible au genre. À l’issue des cinq jours de travaux, les participants ont salué l’initiative du ministère en charge des questions de la femme. Celle-ci leur a permis d’avoir une connaissance accrue du concept genre, d’adopter une attitude positive sur la question, d’identifier les points d’entrées dans les outils et d’acquérir des connaissances sur l’élaboration d’un budget sensible au genre.

Par ailleurs, Ils ont recommandé, entre autres, de réactualiser le plan de mise en œuvre de la politique nationale genre et de mettre en place des cellules ou des comités Genre dans les départements ministériels sous la responsabilité des ministres. La prise en compte du genre dans la lettre de cadrage du président de la République, la sensibilisation et la formation des parlementaires sur la budgétisation sensible au genre, la formation des directeurs généraux et des directeurs des Affaires administratives et financières sont aussi souhaitées.

Les autres recommandations concernent l’appui technique des outils ; l’intensification du plaidoyer Genre (basé sur l’évidence) ; l’accompagnement des ministères et des collectivités locales pour l’application concrète de la budgétisation sensible au genre avec un guide de méthodologie en la matière.

Clôturant les travaux, le directeur du cabinet de la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Ludovic Oniangué, a demandé aux participants d’intégrer dès à présent dans le lexique des conférences budgétaires en cours et à venir la problématique du genre. Il a, par ailleurs, formulé le vœu de voir les DEP jouer pleinement leur partition pour contribuer efficacement à la mise en œuvre des acquis de l’atelier.

« L’émancipation économique et sociale des femmes et la promotion de la parité des sexes sont deux conditions essentielles à l’avènement d’un développement harmonieux et durable. En supprimant les obstacles qui empêchent les femmes d’accéder, au même titre que les hommes, aux dotations en capital humain, la reconnaissance de l’égalité et de la parité permet d’enregistrer de meilleures performances économiques et d’améliorer les résultats sur les plans du progrès et de développement », a-t-il indiqué.

Améliorer la condition des femmes aboutit inéluctablement, a expliqué Ludovic Oniangué, à investir davantage dans l’éducation des enfants, dans la santé, l’emploi et la participation paisible des citoyens à la gouvernance de la cité. Il a enfin assuré aux participants que la ministre mettrait tout en œuvre pour créer les conditions nécessaires à l’application de leurs recommandations.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Les officiels posant avec les participants. Crédit Adiac