Genre : le pourcentage des femmes au gouvernement est passé de 5,9% à 20,58%

Samedi 1 Août 2020 - 13:15

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Depuis la nomination de la première femme ministre en 1975, le nombre de femmes au gouvernement est progressivement passé à 2 en 1993 ; à 3 de 1995 à 1997 ; 5 de 2002 à 2010 ; 8 en 2016 et 7 actuellement, a fait savoir la ministre en charge de la Promotion de la femme, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de la célébration de la  Journée de la femme africaine le 31 juillet.

Les résultats du combat d’accession de la femme au pouvoir politique restent mitigés étant donné que la participation politique des femmes ne se traduit pas de manière durable, a fait constater la ministre en charge de la Promotion de la femme. « La présence de la femme au gouvernement est passée de 5,9% à 20,58% de 1975 à 2020 soit 45 ans », a-t-elle fait savoir. La célébration de la Journée de la femme africaine, selon Jacqueline Lydia Mikolo, est donc une occasion d’exhortation en appelant les africaines à investir dans l’éducation des filles en veillant sur leur orientation vers des créneaux porteurs et à lutter sans faille contre tout ce qui constitue un frein à la jouissance de leurs droits et libertés.

Dans ce contexte pandémique mondial, les axes de réflexion, dans le cadre de la Journée de la femme africaine ont pris en compte cette réalité sanitaire et ses conséquences. Il s’agit notamment de « L’unité dans la diversité : lutte contre le racisme et la pandémie de Covid-19 à travers l’autonomisation des femmes ». Aussi : « La contribution de la femme africaine à la gestion de la pandémie à coronavirus ». Selon Jacqueline Lydia Mikolo, dans le contexte pandémique lié à la Covid-19, les inégalités et discriminations de groupes vulnérables se sont accentuées. Le respect de la dignité, de l’égalité, et la solidarité doivent alors être les valeurs cardinales.  

En dépit de quelques obstacles qui subsistent dans la lutte pour la promotion des droits de la femme, son émergence en Afrique se poursuit, a indiqué la ministre. « De plus en plus de gouvernements sont conscients du fait que l’Afrique ne peut pas se développer sans l’apport des femmes », a indiqué la ministre en charge du genre en appelant au renforcement des capacités de la femme à agir et à se faire entendre.  

 

 

Rominique Makaya

Légendes et crédits photo : 

La ministre en charge de la Promotion de la femme donnant lecture de la déclaration du gouvernement

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