Genre : une conférence-débat sur les violences faites aux femmes

Samedi 16 Mars 2019 - 16:24

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La rencontre prévue pour le 30 mars, à Suéco, aura lieu sur le thème « La participation des hommes à la lutte contre les violences fondées sur le genre ».

Les violences à l’égard des femmes et des filles sont des violations de droits fondamentaux les plus fréquentes dans le monde. Aujourd’hui, de nombreuses femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles dans les foyers conjugaux et même dans leurs lieux de travail.

 La violence sexiste met en péril la santé, la dignité, la sécurité et l’autonomie de ses victimes. Malheureusement, elle reste entourée d’une culture du silence qui a parfois des conséquences graves sur la santé sexuelle et reproductive des victimes : grossesses non désirées, avortements dangereux, fistules traumatiques, infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH,  même la mort.

L’objectif de la prochaine conférence-débat est de briser le silence et, par ce fait, donner la parole aux victimes afin qu’elles puissent s’exprimer en toute liberté et qu’elles ne puissent plus avoir peur afin de faire valoir leur droit.

En organisant cette activité, le groupe de réflexion contre les violences fondées sur le genre a voulu susciter un débat sur un thème de société à la fois important et presque tabou.   Les violences faites aux femmes étant une expression des inégalités sociales existantes entre les hommes et les femmes, le groupe s’est également interrogé sur la participation des hommes dans cette lutte.

Ainsi, au cours de cette activité, il sera question d’échanger sur les origines, conséquences des violences fondées sur le genre ainsi que les actions à mener pour y faire face. Afin de bien mener une sensibilisation à tous les niveaux, les idées des participants seront confrontées avec celles des organisateurs.

Composé de professionnels de droit, le groupe de réflexion contre les violences fondées sur le genre se bat et lutte contre toutes formes de ces violences. Cette ONG a déjà organisé plusieurs activités allant dans le sens de la sensibilisation, notamment sur le consentement et les violences sexuelles en milieu scolaire et estudiantin, les lois qui protègent les veuves et les orphelins, le veuvage et sort du conjoint survivant et bien d’autres.

Notons que la République du Congo a beaucoup progressé en matière de lutte contre les violences fondées sur le genre, mais le chemin reste tout de même long et complexe face aux tabous qui encadrent la vie sociale des Congolaises.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Jessica Valérie Mamoni Goma, présidente de l'association / Adiac

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