Gens de mer : la nouvelle convention du travail maritime entre en vigueur

Mercredi 21 Août 2013 - 15:31

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L’Organisation internationale du travail (OIT) s’est félicitée de la mise en œuvre le 20 août de cette réglementation

La convention du travail maritime de l’OIT, connue sous le sigle MLC 2006, constitue une nouvelle charte des droits qui garantit la protection des gens de mer à travers le monde et une concurrence équitable pour les armateurs. « Cette convention est un tournant dans l’histoire maritime. Fruit du dialogue tripartite et de la coopération internationale, elle permet de promouvoir des conditions de travail et de vie décentes pour les gens de mer ainsi qu’une concurrence équitable pour les armateurs dans un secteur des plus mondialisés », a déclaré le directeur général de l’OIT, Guy Ryder, dans un communiqué de presse. « J’appelle tous les pays ayant des intérêts maritimes à ratifier cette convention, s’ils ne l’ont déjà fait, et j’invite les gouvernements et les armateurs à œuvrer efficacement pour la faire appliquer », a-t-il ajouté.

La convention bénéficie du soutien total de la Fédération internationale des travailleurs du transport et de la Fédération internationale des armateurs. Les deux ont joué un rôle capital dans son élaboration et dans son adoption lors d’une session extraordinaire de la Conférence internationale du travail en 2006. Elle bénéficie également du soutien de l’Organisation maritime internationale, qui supervise le secteur mondial des transports maritimes, lequel assure 90% du commerce mondial.

« L’entrée en vigueur de la MLC2006, est un événement unique dans l’histoire du droit du travail maritime international. Il est désormais du devoir de tous de veiller à ce que sa ratification et sa mise en œuvre sur le plan juridique se traduisent en droit et dans la pratique, de sorte que les gens de mer du monde entier puissent véritablement jouir d'une protection de la convention et que les armateurs satisfaisant aux prescriptions de la convention relatives au travail décent puissent bénéficier des avantages qu'elle offre », a  expliqué de son côté la directrice du département des normes internationales du travail de l’OIT, Cleopatra Doumbia-Henry.

Yvette-Reine Nzaba