Gestion durable: les acteurs invités à poursuivre leur participation à la Redd+

Mardi 3 Octobre 2017 - 19:20

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Les parties prenantes au processus Redd+ en République du Congo, à savoir la société civile, le secteur privé et les populations autochtones, sont invitées à participer à la planification des investissements qui seront mis en place dans le cadre de la stratégie nationale Redd+, adoptée au mois de septembre dernier.

La ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Rosalie Matondo, a lancé cet appel lors de l’atelier de sensibilisation des décideurs et multi-acteurs à la Redd+ et ses opportunités pour la République du Congo, tenu le 3 octobre à Brazzaville

« Aujourd’hui, la bonne nouvelle pour le Congo consiste en ce que la Redd+ est désormais autorisée à s’engager dans la phase 2 et 3 (d’investissement et de paiement) du processus, suite à la décision prise lors de la 22e session biannuelle du Fonds de partenariat pour le carbone forestier, tenue en 2016 », a déclaré la ministre de l’Economie forestière. 

Ajoutant : « Nous sommes donc invités à l’action. Tous les acteurs doivent être conscients du rôle que jouent les forêts dans la régulation du système climatique. Le gouvernement va assurer la conservation et la gestion durable des forêts, et va s’employer à capitaliser les avantages de la Redd+ à travers son programme national de développement 2018-2022. »

Notons que la Redd+ est considérée à la fois comme un outil de développement durable et un pilier de l’économie verte. C’est également un outil privilégié dans l’optique de la diversification de l’économie du Congo, au regard de son potentiel à mobiliser les secteurs d’activité et de développement.

Le plan d’investissement Redd+ validé récemment porte sur cinq axes : la gestion durable des écosystèmes forestiers du Mayombe, du Chaillu et de la zone côtière ; le développement des plantations agroforestières et forestières dans la Cuvette congolaise et la vallée du Niari. Ces projets devront concourir à la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts.

La République du Congo est engagée au processus Redd+ depuis 2008 dans le but de contribuer à la lutte contre les changements climatiques ; lutter contre la pauvreté puis asseoir efficacement les bases d’une économie verte, l’un des outils de développement durable du pays.

Signalons que l’atelier de sensibilisation à la Redd+ a été rehaussé par la présence des ministres du Plan, des Affaires foncières et de la Jeunesse. Le responsable Afrique francophone du volet environnement et gestion des ressources naturelles de la Banque mondiale était également présent.

 

 

Lopelle Mboussa Gassia

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