Gouvernance électorale: une concertation politique prévue courant mars à Ouesso

Lundi 27 Février 2017 - 17:51

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Dans le cadre des élections législatives, sénatoriales et municipales de 2017, que les autorités congolaises et toute la classe politique souhaitent apaisées et transparentes, le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du developpement local, Raymond Zéphirin Mboulou a entamé, depuis quelques jours, des échanges avec les responsables politiques et de la société civile.

Ces entretiens ont pour objectif, il faut le rappeler, de convaincre les acteurs politiques et de la société civile à comprendre qu’une concertation politique est nécessaire avant la tenue des scrutins législatif, sénatoriale et municipale prévue pour le mois de juillet.

Le ministre de l’Intérieur et ses hôtes ont convenu de la convocation de ces assises d’Ouesso courant première quinzaine du mois de mars, a-t-on appris des sources proches du ministère.  

En effet, le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a déjà échangé sur le sujet avec les organisations de la société civile conduites par Céphas Germain Ewangui, les Partis du Centre de Jean Michel Bokamba Yangouma, les partis de l’opposition républicaine d’Antoine Nicéphore Fylla Saint-Eudes, le Rassemblement de l’opposition congolaise de Clotaire Mboussa Ellat ; ainsi que le bureau du comité ad hoc de suivi des conclusions de la concertation politique de Sibiti, conduite par Dominique Basseyla.

A l’issue des échanges, qui ont eu lieu à huis clos, les personnalités interviewées après la réunion, ont unanimement souscrit à l’idée émise par le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, d’organiser une concertation politique sur la gouvernance électorale. La rencontre de Ouesso, ont-elles déclaré, permettra aux participants de faire le point des précédentes concertations, notamment en ce qui concerne le volet gouvernance électorale.

 Les participants à ces réunions ont reconnu, par ailleurs, que le processus électoral congolais connaît progressivement des améliorations significatives, notamment avec l’introduction du bulletin unique et le passage de la Commission nationale d’organisation des élections(Conel) à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), tous deux expérimentés lors de l’élection présidentielle de 2016.

Au cours de la concertation de Ouesso, les débats vont achopper assurément sur les autres points devant contribuer également à l’amélioration de la gouvernance électorale, à savoir : l’introduction de la biométrie dans le processus et la question sur le redécoupage électoral imposé actuellement par la création des nouvelles communes et l’érection de deux villages en communautés urbaines.

Encore que, il faut le souligner, la question du découpage électoral a toujours divisé les acteurs politiques. Les opposants argumentent que le découpage électoral a été réalisé, par les pouvoirs publics, en tenant compte des départements favorables à la majorité présidentielle.

En outre, il convient de préciser que la participation de la Fédération de l’opposition (Frocad, Idc et Cj3M), du Front des partis de l’opposition congolaise aux assises de Ouesso n’est pas encore confirmée.

  

  

 

 

 

 

   

   

Roger Ngombé

Notification: 

Non