Gouvernance publique : la HALC s’engage à lutter contre les antivaleurs

Samedi 31 Octobre 2020 - 12:54

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Face au Sénat le 29 octobre, la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC), conduite par son président Emmanuel Olita Ondongo, a réitéré son serment prêté devant la Cour d’appel de Brazzaville le 27 juillet dernier, celui de lutter sans complaisance contre la corruption, la concussion, la fraude et autres déviances.

« Nous sommes prêts à aller au combat », a déclaré Emmanuel Olita Ondongo avant d’ajouter que l’institution dont il a la charge a déjà lancé son opération de contrôle. « Il faut pour cela des moyens. Nous n’en avons pas », a-t-il lancé.  C'est ainsi  qu'elle sollicite l’appui de la chambre haute.

 Emmanuel Olita Ondongo a aussi informé la chambre haute de la requête de la HALC adressée depuis un mois à la Cour suprême sur la déclaration de leur patrimoine et qui jusque-là ne trouve pas de réponse.

De son côté, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a encouragé cette institution dans son rôle, avant de rappeler quelques propos du chef de l’Etat devant le Parlement réuni en congrès le 30 décembre 2017 et le 17 décembre 2019 sur la problématique qui disait, « mes chers compatriotes, en parlant de la rupture en 2016, j’invitais à la dénonciation et à la cessation avec les antivaleurs qui constituent un véritable frein à la marche vers le développement ».

 Et de poursuivre, « avec l’adoption et la publication des lois relatives à la Haute autorité de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude, la déclaration du patrimoine à laquelle est désormais tenu tout citoyen élu ou nommé à une fonction publique lors de sa prise de fonction et à la cessation de celle-ci, ainsi qu’à la transparence des finances publiques, notre pays vient de renforcer durablement son arsenal contre les antivaleurs ».

C’est dire que le peuple et le chef de l’Etat attendent beaucoup de la HALC, a renchéri Pierre Ngolo. « Si  la haute autorité de lutte contre la corruption se met à sa place en jouant véritablement son rôle, si la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques veille au grain pour que s’instaure véritablement la discipline dans la gestion des finances, si les autres institutions de contrôle et de répression jouent chacune  son rôle, on peut espérer que le pays est bien parti pour se construire et se développer », a-t-il souligné.

 

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les deux parties lors de leur rencontre

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