Gouvernement d’union nationale : la primature reviendra à l’opposition

Lundi 26 Septembre 2016 - 19:05

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Cette équipe de l’exécutif national sera formée immédiatement après la signature de l’accord politique dans un délai ne dépassant pas trente jours et comprendra les délégués de la majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile.

« Il sera procédé, immédiatement après la signature du présent accord et dans un délai de trente  jours francs, à la formation d’un nouveau gouvernement de large union nationale comprenant les représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition politique et républicaine et de la société civile. Sans préjudice des dispositions de l’article 78 de la Constitution, le Premier ministre est issu des rangs de l’opposition ». Cette disposition est à retrouver dans l‘article 23 du projet d’accord politique en son chapitre relatif à la continuité de l’État, ou mieux à la gestion de la période intérimaire.

C’est en échange du glissement du mandat présidentiel consacré dans le même article au point  (le président reste en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu) que l’opposition aurait obtenu cet avantage, indique-t-on. « C’est pour le besoin d’équilibre étant entendu que le président de la République restera en fonction », explique un des participants au dialogue. Toujours dans le même projet d’accord remis dernièrement aux participants par la facilitation, il est stipulé que le Premier ministre ni aucun autre membre du gouvernement ne devront concourir à la présidentielle à moins de démissionner quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin présidentiel.

En outre, l’essence de l'accord politique en gestation étant le consensus, ce principe devra présider à la désignation du prochain Premier ministre. Là-dessus, des noms circulent déjà au sein de l’opposition.  Vital Kamerhe, co-modérateur au dialogue pour le compte de l'opposition et président de l'Union pour la nation congolaise et Léon Kengo wa Dondo, leader de l’opposition républicaine, bénéficieraient des faveurs des pronostics. La balance pencherait du côté de l’ex-speaker de la chambre basse du Parlement dont le parti est mieux représenté au sein de cette institution parlementaire.

Alain Diasso

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