Gymnastique rythmique : le Congo fait ses premiers pas

Mercredi 4 Décembre 2019 - 19:15

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Habituée à l’aérobic et l’artistique, la Fédération congolaise a posé les bases du développement de la gymnastique rythmique, le 3 décembre, au gymnase Maxime-Matsima, à l’occasion de l’ouverture du tout premier camp d’entraînement que le pays abrite.

La Fédération congolaise de gymnastique (Fécogym) attendait, pour le compte des Jeux africains, un praticable pour l’aérobic. Malheureusement, celui qui lui a été fourni servait pour la gymnastique rythmique. Quatre ans après, l’acquisition de ce matériel lui a donné des idées pour s’engager dans le développement de la gymnastique rythmique. Le camp d’entraînement des entraîneurs pour la gymnastique rythmique, animé par deux experts de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), Maria Teresa Simas et Inès Pereira Xavier, regroupe six entraîneurs du Congo contre deux  du Bénin et un du Cameroun. La participation du Sénégal était attendue jusqu’au jour de l’ouverture. Outre les entraîneurs, on note la participation de  neuf jeunes pratiquantes  congolaises,  deux venus du Cameroun et un du Bénin.

 Ce stage obtenu grâce à l’aide de la FIG  a pour but de former les futures championnes en les familiarisant  à la discipline  dès le bas âge. « Ce camp est la  bienvenue pour initier les enfants de très bas niveau, notamment ceux de  8 à 15 ans pour faire la pratique de  la gymnastique rythmique. A partir du moment où ils auront des acquis du point de vue âge qui peuvent amener dans huit ans à sortir un champion national ou international . Nous ne sommes pas trop pressés mais nous suivons la logique de la science. Cette même science  veut que pour que  le muscle se developpe, il faut un rythme donné », a commenté François Bakana.  

Le président de la Fécogym a expliqué que la fédération s’est lancée dans cette vision parce que la gymnastique rythmique intéresse le féminin. « Les filles s’expriment mieux dans ce genre de gymnastique. Voilà pourquoi nous avons voulu qu’elle soit pratiquée au Congo. Elle ne coûte pas chère surtout  lorsque  vous avez le praticable olympique  comme celui que  nous avons eu pendant les jeux africains. La gymnastique rythmique  n’est pas  plus difficile comme la gymnastique aérobic. C’est facile de façonner un champion au fur et à mesure dans quatre voire huit ans », a-t-il insisté.

L’experte de la FIG a rappelé que cette instance, qui est prête à financer et permettre à ce cours de se dérouler partout dans le monde, avait initié ce programme après avoir échangé avec les experts de différentes nationalités  pour transmettre les connaissances et savoirs aux demandeurs.

Ouvrant le stage,  le directeur général des Sports a salué les efforts déployés pour traduire dans les faits les recommandations du ministre de tutelle. «Il n’y a pas de commentaire à faire, sinon vous rappeler que dans la logique du ministre des Sports et de l’éducation physique, la formation occupe une place de choix et surtout celle des jeunes. Lorsque nous constatons la présence des jeunes filles qui sont appelées à participer à ce camp, nous en sommes fiers », a déclaré Jean Claude Bindélé. Rappelons que la gymnastique a huit disciplines. Le Congo n’avait jusqu’alors développé que trois d’entre elles, à savoir l’artistique et l’aérobic plus la gymnastique pour tous.

 

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Les expertes animant le camp/Adiac

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