Industrie : une unité de montage de tracteurs à la zone économique de Maloukou

Samedi 14 Septembre 2019 - 12:45

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Les ministres en charge de l’Industrie, Gilbert Ondongo, et des Zones économiques spéciales, Gilbert Mokoki, ont visité le 12 septembre les entrepôts de la société Eco-Camaco où seront assemblés les tracteurs dans la zone industrielle de Maloukou.

La visite a été effectuée en marge de la cinquième édition du forum Investir en Afrique qui a réuni, à Brazzaville, les hommes d’affaires, les décideurs politiques, les représentants de la société civile et des organismes internationaux venus d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe.

« Nous venons de conclure un accord pour créer une société qui va monter les tracteurs et les matériels agricoles. C’est un accord qui a d’abord été signé à Shanghai, en Chine. Hier, la société a été créée, c’est un modèle de partenariat public-privé très important », a indiqué Gilbert Mokoki.

La société Eco-Camaco va implanter au sein du complexe industriel de Maloukou une unité d’une capacité de production de deux cent cinquante tracteurs par mois. Cette société mixte est détenue à 30% par le gouvernement congolais, 30% par l’entreprise Eco Oil et 40% par la société chinoise Yto Camaco. L’entrée en production effective d'Eco-Camaco est prévue dans une année, à en croire ses responsables.    

« Nous avons six entrepôts où seront montés les tracteurs. Il s’agit de faire les assemblages et on va aller vite. Les tracteurs seront destinés au marché national, régional et continental. Il est question de booster l’agriculture au niveau national à travers cette nouvelle société. On va offrir des facilités à la population pour accéder à ces engins agricoles », a confié Me Mohamed Samba, l’un des administrateurs d'Eco-Camaco.

Bâti par le gouvernement congolais sur fonds propres, le complexe industriel et commercial de Maloukou dispose de dix-sept unités de production. La plupart des usines produisent les matériaux de construction tels les tuyaux PVC, les câbles électriques, les fers à béton, les tôles galvanisées.

« Nous pouvons confirmer que nous avons déjà des preneurs qui n’attendent que la connexion de la zone industrielle au réseau électrique national. Parce que les usines ont été testées et produisent avec des groupes électrogènes », a expliqué Gilbert Mokoki.

Et d’ajouter : « La production à base des groupes électrogènes n’est pas rentable. Le produit va coûter plus cher et risque de ne pas avoir d’acheteurs. Lorsque nous allons amener l’électricité, les coûts de production seront bas ».

Le complexe industriel de Maloukou fait partie de la zone économique spéciale de Brazzaville. Les opérateurs qui vont y investir bénéficieront des avantages fiscalo-douaniers qu’offre le régime des zones économiques spéciales au Congo.       

Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

1- L'un des tracteurs qui seront montés à la zone industrielle de Maloukou 2- Le ministre en charge de l'Industrie, Gilbert Ondongo, sur le site de la société Eco-Camaco

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