Infrastructure qualité de l’Afrique centrale : une deuxième phase du programme vivement souhaitée

Mercredi 21 Novembre 2018 - 17:00

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Au regard d’énormes défis à relever en matière de normalisation, de métrologie et d’évaluation de la conformité des produits (farine, ciment, eau…), consommés en Afrique centrale, la poursuite du programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (PIQAC) est attendue pour sensibiliser toutes les entreprises ainsi que la population de cette sous-région à son importance.

« L’infrastructure qualité est importante pour nos pays parce que c’est la base de tous les projets de développement. Si un pays ignore ce qu’on appelle normalisation, cela suppose qu’il consomme n’importe quoi. Pour faire un test ou une analyse sur un produit, on se réfère à un règlement technique donc à une norme », a indiqué le conseiller technique principal du PIQAC, Olivier Didime Tchoumi, lors du comité de pilotage national clôturant les activités de la phase pilote dudit programme, tenu le 21 novembre à Brazzaville.

Notons qu’en dehors du Cameroun qui a déjà un certain nombre de dispositifs mis en place en la matière, les autres pays de la sous-région ont encore du chemin à faire. « Un PIQAC 2 est important car, plusieurs pays n’ont pas encore leur organisation de la normalisation. On ne peut pas en une seule phase atteindre la finalité qui n’est autre que de garantir la sécurité des consommateurs », a souligné le conseiller technique principal.

Lancé en décembre 2015, le PIQAC fait partie de la composante 2 du Programme d’appui au commerce et à l’intégration économique du 10e Fonds européen de développement. Elle vise à soutenir les pays de l’Afrique centrale à mettre en œuvre une infrastructure qualité opérationnelle dans des secteurs prioritaires de la sous-région. Exécuté par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel, le PIQAC est un programme cadre avec un budget de 5,8 millions euros.

Il couvre les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ainsi que deux pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, à savoir la République démocratique du Congo et le Sao Tomé-et-Principe.

Lopelle Mboussa Gassia

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